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17 décembre 2019

Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca

Gazoduq ouvrira son bureau à Rouyn-Noranda sous peu

Bilan de la première année

Gazoduq consultations

©Gracieuseté

Malgré une forte opposition, les promoteurs du projet Gazoduq poursuivent leurs démarches et prévoient sous peu l'ouverture d'un bureau à Rouyn-Noranda.

La firme Gazoduq, qui projette la construction d’une conduite de gaz naturel de 780 km à travers l’Abitibi, ouvrira un bureau à Rouyn-Noranda dans les prochaines semaines. Ce sera le seul bureau de l’entreprise en dehors de Montréal. 

«On veut être plus présent dans les communautés. [Ça nous permettra] de multiplier les occasions d’écouter les préoccupations, et le fait d’être sur place, ça nous donne un meilleur accès», a indiqué Marie-Christine Demers, directrice principale affaires publiques et relations avec les communautés chez Gazoduq. 

«On veut que les gens sentent qu’ils peuvent venir nous rencontrer. On veut avoir leurs commentaires, connaître leurs préoccupations», a-t-elle ajouté. 

Un an après l’annonce 

Le projet Gazoduq a été annoncé il y a un an et l’entreprise en dresse un bilan plutôt positif. Elle s’est engagée à verser 14 M $ annuellement aux communautés de la région, dont 3,5 M $ à Rouyn-Noranda, et ce, pendant au moins 25 ans. 

Les membres de la Coalition anti-pipeline de Rouyn-Noranda (Cap R-N) lui reprochent de vouloir acheter l’acceptabilité sociale et militent activement auprès du conseil municipal de Rouyn-Noranda, entre autres, pour qu’il s’oppose au projet. 

Électrictité et liquéfaction 

De son côté Gazoduq cherche à rassurer la population en réaffirmant qu’il n’est aucunement question que son tracé serve au transport de pétrole. Le tracé aurait été établi dans le but d’éviter les habitats fauniques, réserves de biodiversité, parcs et aires protégées reconnus, les zones écologiques d’intérêt ainsi que les lacs et les aires connues de protection de l’approvisionnement municipal en eau potable. 

Il y aura deux ou trois postes de compression qui seront alimentés au gaz naturel ou à l’électricité (idéalement). Gazoduq prétend que son projet en est un de transition énergétique et que le recours à l’électricité pour la liquéfaction du gaz serait un atout pour le projet puisqu’habituellement on recourt à des hydrocarbures pour la liquéfaction. 

À l’état liquide, le gaz naturel prend la forme d’un liquide transparent, inodore, non corrosif et non toxique. L’usine de liquéfaction, qui serait construite au Saguenay, produirait 60 fois moins de gaz à effet de serre qu’une usine traditionnelle. Le projet sera soumis à différentes évaluations environnementales au fédéral et au provincial. 

Commentaires

20 décembre 2019

Benoit Fournier

A mon avis les pipelines sont le moyen le plus sécuritaire pour le transport des hydrocarbures , et cela qu,ils soient sous forme gazeux ou liquide ...donc oui je suis en faveur du pipeline de Gazoduc.

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