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20 janvier 2020

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

Le manque de supervision et la météo ont causé le décès de Dominique Trottier

Le Rouynorandien avait perdu la vie en novembre 2018 lors d’un crash d’hélicoptère dans les Laurentides

Crash_helicoptere_Dominique_Trottier

©Bureau de la sécurité des transports du Canada

L’hélicoptère à bord duquel Dominique Trottier prenait place en solo a été retrouvé près de 30 heures après son décollage de Rouyn-Noranda.

La dégradation des conditions météorologiques et le manque de supervision dont il a souffert à titre de stagiaire sont à l’origine de l’écrasement d’hélicoptère qui a coûté la vie à Dominique Trottier, propriétaire du magasin Mining Equip de Rouyn-Noranda.

Le Rouynorandien est décédé le 19 novembre 2018 lorsque l’appareil dans lequel il prenait place seul à bord à titre d’élève-pilote, un Eurocopter EC-120B, s’est écrasé près du lac Brazeau, à l’ouest de Sainte-Agathe-des-Monts dans les Laurentides. Il était âgé de 50 ans.

M. Trottier avait décollé de Rouyn-Noranda aux alentours de 10h20 et devait se rendre à l’héliport Mirabel Hélico pour 13h. Comme il n’arrivait pas et qu’il ne captait aucun signal de la radiobalise de repérage d’urgence, son instructeur a contacté les autorités de recherche et sauvetage. Un avion Hercules CC130 et un hélicoptère Griffon CH146 des Forces armées canadiennes ont alors entamé des recherches. L’hélicoptère a été repéré le lendemain un peu après 16h. L’appareil avait été lourdement endommagé et Dominique Trottier avait été mortellement blessé lors de l’impact.

Mauvaise météo et manque de supervision

Le Bureau de la sécurité des transports du Canada (BST) avait été chargé d’éclaircir les circonstances de ce drame. Son rapport a été publié le 20 janvier 2020.

Premier constat: le vol a été autorisé même si le temps ne correspondait pas aux conditions météorologiques minimales admissibles dans le programme de formation au pilotage. On prévoyait effectivement des conditions de givrage. «Par conséquent, il est très probable que l’élève-pilote ait eu à composer avec des conditions météorologiques défavorables l’obligeant à voler à très basse altitude pour conserver ses références visuelles au sol», peut-on lire dans le rapport du BST.

L’organisme a également statué que le vol d’entraînement en solo semble avoir été planifié sans tenir compte des compétences et de l’expérience de M. Trottier. Celui-ci comptait alors 7,5 heures d’expérience de vol en solo et devait survoler un relief «inconnu et inhospitalier».

«Si l’on autorise des vols en solo sans tenir compte des critères d’un programme de formation au pilotage, du niveau de compétence du stagiaire pour composer avec les conditions météorologiques prévues et des difficultés pouvant survenir sur la trajectoire de vol, les stagiaires risquent de se trouver dans des situations où leurs aptitudes ne sont pas à la hauteur des exigences de la tâche», a souligné le BST.

Commentaires

20 janvier 2020

Chantal Lemieux

Merci et J'espère que son instructeur va perdre sa licence, lui qui lui a confirmé que le ciel était dégagé et que le temps était idéal

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