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30 janvier 2020

Jean-François Vachon - jfvachon@lexismedia.ca

LGS vient perdre la tête à Rouyn-Noranda

Le groupe avait presque débuté sa carrière au campus de l’UQAT

LGS Le Groupe Swing

©Gracieuseté

LGS (Le Groupe Swing) sera de passage au Théâtre du Cuivre le 31 janvier pour offrir un spectacle à faire perdre la tête.

LGS (Le Groupe Swing) revient pour une première fois en dix ans à Rouyn-Noranda. Avec son récent succès, «On perd la tête», le groupe a bien l’intention d’offrir un spectacle haut en couleur.

Michel Bénac avait hâte de fouler les planches du Théâtre du Cuivre, le 31 janvier. «C’est la première fois qu’on revient en région depuis 10 ans. Pour nous, c’est un big deal. Surtout qu’un de nos premiers spectacles en carrière, en 2001, avait été à l’UQAT. On était arrivés là avec un album et 45 minutes de spectacle. On avait dû improviser un peu pour faire durer le show plus longtemps. Ce sont de beaux souvenirs», a-t-il raconté.

Le groupe souhaite surtout adapter son spectacle à son public. «C’est pourquoi on invite les gens à venir sur nos réseaux sociaux et à nous dire quelles sont leurs chansons préférées. Ça nous permet d’explorer et de ramener des chansons qu’on n’a pas faites depuis longtemps», a expliqué Michel Bénac.

«C’est la meilleure façon de commencer 2020, a-t-il ajouté. On va s’amuser. En plus, on a du nouveau matériel qui s’en vient et, ça se pourrait qu’on en fasse ici.»

Il faut dire que LGS se présente à Rouyn-Noranda avec un numéro 1 avec la chanson «On perd la tête», ce qu’il n’avait jamais connu en 20 ans de carrière. «On est tellement sur le cul et surpris! C’est déstabilisant, mais on va continuer un peu la folie. La bonne nouvelle, c’est que notre tournée d’adieu va durer un peu plus longtemps», a confié Michel Bénac.

"On perd la tête" - LGS

"On perd la tête" - LGS

Vivre la réaction

Michel Bénac souligne que le groupe avait vraiment hâte de rejouer devant le public de la région. «On a hâte de voir les réactions des gens. Quand on écrit, on est dans notre sous-sol et on s’imagine la réaction des gens, par exemple s’ils vont sortir leur cellulaire avec la lumière. C’est tellement autre chose de le vivre!», a-t-il évoqué.

«En août, on était à Chibougamau et c’était tellement incroyable! On partage nos mots, notre musique, nos idées folles. On est chanceux de faire ce qu’on fait», a-t-il ajouté.

20 ans de changement

En 20 ans, LGS a passé par différentes vagues. «On essaie toujours d’évoluer dans notre création. On est passé d’un groupe folklorique à quelque chose de plus hip hop et pop. On a changé parce qu’on est rendus là. On continue d’évoluer», a mentionné Michel Bénac.

Si la musique change, la technologie aussi. Entre un spectacle à l’UQAT en 2001 et un spectacle au Théâtre du Cuivre en 2020, le monde s’est transformé. «Le plus gros changement, ce n’est pas nécessairement le cellulaire, mais tout ce qui a entouré les téléphones intelligents. Il y a une autre façon de consommer la musique. En 2001, on vendait des albums en quantité. Aujourd’hui, on a 850 000 écoutes, mais les ventes d’albums ont chuté dramatiquement. Ce que Pierre Lapointe a dit, ce sont des faits et la réalité. Pour survivre de la musique, maintenant, tu te dois d’être créatif», a soutenu Michel Bénac.

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