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07 février 2020

CISSSAT: 4000 embauches, 4300 départs

La rétention du personnel demeure le principal enjeu

AB-EmploiCISSSAT

©Photo Depositphotos/Alexraths

Malgré l’embauche de 4000 personnes depuis la création du CISSSAT, l’organisme peine à retenir ses employés. Au cours de la même période, le CISSSAT a dû faire face à près de 4300 départs.

Alors qu’environ 4000 personnes ont été embauchées depuis la mise sur pied du Centre intégré de santé et des services sociaux de l’Abitibi-Témiscamingue (CISSSAT), près de 4300 employés ont quitté. 

Lors du conseil d’administration qui s’est tenu le 6 février à Rouyn-Noranda, la membre du conseil d’administration Katia Quinchon, qui effectuait alors le compte-rendu de rencontres du Comité des ressources humaines, a énuméré des données préoccupantes. 

«Depuis la création du CISSSAT, il y a eu 4000 embauches, mais également près de 4300 départs. On constate qu’après deux ans, une personne sur deux que nous avons engagée nous a quittés», a-t-elle souligné. 

Le CISSSAT a fait appel à une firme externe afin de consulter les différentes équipes pour connaître ce qui pourrait favoriser le climat de travail. Un sondage a aussi été envoyé aux membres du personnel et 28 % d’entre eux y auraient répondu. Les résultats de cette étude restent toutefois à venir. 

Toujours selon les informations transmises par Mme Quinchon aux autres membres du conseil, il manquerait présentement de 130 à 180 infirmières à la grandeur de la région. Le même genre d’exercice serait en train d’être réalisé en ce qui a trait aux préposés aux bénéficiaires. 

«On constate qu’après deux ans, une personne sur deux que nous avons engagée nous a quittés» - Katia Quinchon 

Portrait régional 

La directrice des ressources humaines, des communications et des affaires juridiques du CISSSAT, Sylvie Latulippe, est venue démontrer que la situation n’était pas unique à l’Abitibi-Témiscamingue. En effet, plusieurs types d’emploi dans le domaine de la santé éprouvent des difficultés au niveau national. «Au Québec, il manquerait 36 000 préposés aux bénéficiaires, 4000 auxiliaires, 23 600 infirmières praticiennes et 24 507 agents administratifs», a-t-elle énuméré. 

Lors que le conseil d’administration a voulu connaître les informations au niveau régional, Mme Latulippe a indiqué ne pas avoir avec les données, mais qu’elles existaient et qu’elle pouvait leur faire parvenir. Le Citoyen a fait une demande pour obtenir ces mêmes données, mais au moment de mettre sous presse, le CISSSAT ne les avait pas encore fournies. 

Déficit lié au manque de main-d’œuvre 

Au dépôt du budget de l’année financière s’échelonnant du 1er avril 2019 au 31 mars 2020, le CISSSAT avait déposé un budget qui prévoyait un déficit de 19,8 M $ et qui était accompagné d’un plan de retour à l’équilibre budgétaire sur une période de trois ans. En décembre, le déficit anticipé était cependant passé à 32 M $. 

Un des problèmes soulignés par Madeleine Paquin, membre du conseil d’administration qui siège au Comité de vérification, est le recours à la main-d‘œuvre indépendante. 

«Le taux horaire moyen au CISSSAT est de 37 $ l’heure. Lorsqu’on fait appel à la main-d’œuvre indépendante, cela peut aller jusqu’à 88 $ pour le même type d’emploi. De plus, des hausses sont à prévoir», avait-elle souligné. 

Pour revenir à l’équilibre budgétaire, le CISSSAT prévoit deux grandes mesures, soit la réduction de l’utilisation de la main-d’œuvre indépendante et une augmentation de certains revenus attendus liés, entre autres, aux disparités par rapport aux autres régions. «Nous voulons diminuer nos dépenses de 6,8M $ en ce qui a trait à la main-d’œuvre indépendante», a souligné la PDG du CISSSAT, Caroline Roy 

Pour y arriver, le CISSSAT entend agir sur la rétention de ses employés. «Plusieurs actions sont mises en œuvre, a indiqué Mme Roy. Depuis les derniers mois, nos actions tournent autour de l’attraction et de la rétention de la main-d’œuvre, de l’amélioration du climat et de la satisfaction au travail ainsi que de la bonification des conditions de travail.» 

Commentaires

22 mai 2020

Geneviève Blais

Ce qu'il oublient tous de dire, pour la mains d'oeuvre indépendante, c'est que beaucoup de ceux-ci on quitter le réseau pour aller travailler pour une agence PRIVÉ et et ainsi revenir au sein du CISSS-AT et y travailler mais sans les avoir réseau comme PATRON. Je suis une prochaine ex employé sous peu car trop de chef qui se contredisent tous... Les 12 travaux d'Astérix (la maison des fou et le laissé passé A138) a écouter pour comprendre le réseau et ses défaillances

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