Justice
Retour07 février 2020
Jean-François Vachon - jfvachon@lexismedia.ca
Elle accuse faussement son ex-conjoint de violence conjugale
200 heures de travaux communautaires pour entrave à la justice
©Photo: Burst/Matthew Henry
Angélique Charette, 23 ans, a plaidé coupable à une accusation d’entrave à la justice pour avoir faussement accusé son ex-conjoint de violence conjugale.
Angélique Charette, 23 ans, a plaidé coupable à une accusation d’entrave à la justice. La jeune femme avait transmis une fausse déclaration de violence conjugale contre son ex-conjoint.
Au moment des faits, l’ancien conjoint de Mme Charrette porte plainte aux policiers pour des faits reprochés au nouveau conjoint. La jeune femme texte à son ancienne flamme que, s’il ne retire pas sa plainte, elle portera plainte contre lui aux policiers en leur disant qu’il la battait.
Comme l’ex-conjoint ne s’exécute pas, elle met sa menace à exécution. Ce dernier est arrêté par les policiers et interrogé pendant plusieurs heures. Au bout de l’interrogatoire, il est relâché par les autorités et aucune accusation n’est portée contre lui.
«Ce que vous avez fait n’a pas de bon sens. Il a été arrêté, interrogé et a dû tenter d’expliquer aux policiers qu’il s’agissait d’une menace de votre part. Est-ce que vous auriez aimé vivre ce genre de situation? Sûrement pas», a lancé le juge Marc E. Grimard, visiblement irrité par ce geste.
La recommandation commune de l’avocate de la défense, Me Audrée Arcelin, et du procureur de la Couronne, Me Raphaël Laplante, soit une probation de 12 mois assortie de 200 heures de travaux communautaires, a été acceptée par le juge, le 27 janvier au Palais de justice de Rouyn-Noranda.
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