Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Santé

Retour

14 février 2020

Les parents endeuillés s’offrent du soutien

De l’épreuve à l’espoir de demain

Groupe parents deuil enfant

©gracieuseté

Les instigatrices France Blais, Thérèse Veillette et Isabelle Morin en compagnie de Kaven Bernier, organisateur communautaire au CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue.

Les parents en deuil d’un enfant en Abitibi-Témiscamingue pourront dorénavant trouver du soutien au sein d’un groupe qui se rencontrera une fois par mois à Amos. Les instigatrices misent sur la chaleur humaine pour faire renaître l’espoir à travers cette épreuve souvent très difficile.

L’initiative est celle de deux mères qui ont constaté qu’il existait bien peu de services, outre les consultations avec les professionnels de la santé, pour soutenir les parents qui vivent la perte d’un enfant.

«Il existe en Abitibi des groupes de soutien pour les veuves et les veufs, pour les deuils périnatals aussi, mais rien pour les parents qui vivent le deuil à la suite du décès de leur enfant. Ça fait neuf ans que ma fille est partie et je me souviens que j’aurais vraiment aimé avoir un groupe de soutien à l’époque. Il n’y en avait pas dans la région. Le plus près était à Gatineau, puis dans la région de Montréal. J’ai rencontré une autre maman ange, Isabelle Morin, et elle m’a fait réaliser qu’on avait besoin de ça à Amos. Elle voulait partir ce groupe-là et je lui ai dit que j’allais l’épauler à 100% là-dedans», raconte France Blais.

«Ça peut aider des parents à sortir de l’isolement» - France Blais

Chaleur humaine

«Il existe des groupes de soutien entre parents via les réseaux sociaux, mais nous trouvions qu’il manquait quelque chose. Nous avons eu l’idée de démarrer ce groupe pour offrir du support aux parents, mais surtout de la chaleur humaine», indique pour sa part Isabelle Morin, dans un communiqué.

Les instigatrices ont donc fait appel à l’organisateur communautaire Kaven Bernier, du CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue, pour monter le projet. Elles ont également parlé de leur initiative à Thérèse Veillette, qui est aussi une maman ange. «Tout de suite, elle a dit: ah oui, si vous avez besoin de quelqu’un pour animer, je suis prête, n’importe quand! On est donc une belle petite équipe de trois mamans anges. Thérèse possède aussi une formation en travail social», précise France Blais.

L’espoir de demain

Le groupe de soutien se voudra donc un lieu d’échange et de partage dans le respect de chaque parent. Il a pour but d’offrir des réponses aux parents, les supporter et les accompagner dans leurs démarches en discutant d’outils qui permettent de traverser des périodes difficiles dans le deuil. Il y aura aussi parfois des conférences.

«Si on est regroupés, on peut se sentir moins seuls et peut-être plus compris dans ce qu’on est en train de vivre. Ça va être chaleureux et respectueux. C’est un premier pas vers la reconstruction. C’est pour ça qu’on a appelé le groupe L’espoir de demain. Quand on a perdu un enfant, on pense souvent qu’on n’a plus le droit au bonheur. Avec le groupe de soutien, on espère que les gens pourront réaliser que oui, on peut redevenir heureux un jour», fait valoir France Blais.

Des rencontres mensuelles

Les rencontres auront lieu le dernier mercredi de chaque mois à compter du 26 février, dès 19h, à la Maison de la culture d’Amos. D’une durée de deux heures, elles sont gratuites et ouvertes à tous les parents de la région qui souhaitent partager leur expérience. Le groupe fera une pause pour la saison estivale en juillet et en août. Il possède une page Facebook intitulée L’espoir de demain.

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média