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17 février 2020

Quand une bonne intention vire au cauchemar

Le projet de changement de nom de l'école Notre-Dame-de-Protection continue de soulever les passions

AB-NomEcoleCSRN

©Anne Blondin - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Les élèves de l'école Notre-Dame-de Protection ont été invités à lui donner un nouveau nom.

Tellement de choses se sont dites depuis que la Loi sur la laïcité de l’État a été adoptée qu’inévitablement, ma première réaction, face au projet de changer le nom de l’école Notre-Dame de-Protection, a été de me dire «Ben voyons donc!».

Comme plusieurs parents cette journée-là, je tenais entre les mains une lettre que ma fille, élève de 6e année de l’école NDP, venait de me tendre, lettre qui l’invitait à proposer un nouveau nom pour son école. Aujourd’hui, je comprends que la fameuse loi n’y est pour rien. Que le comité culturel de l’école, voulant lui donner un sens plus «actuel», a eu l’idée de rebaptiser l’établissement, une façon de reconnaître tout ce que la vie culturelle apporte à la population du quartier.

L’idée se défend. Le Vieux-Noranda est, en effet, l’un des quartiers les plus riches en offres culturelles au Québec. Le tourisme culturel est un attrait indéniable pour la région tout entière et notre ville y est pour beaucoup. Pourquoi alors tant de résistance? J’ai appris beaucoup de choses durant mes belles années comme conseiller municipal et je peux vous affirmer ceci: il est absolument impossible de construire quoi que ce soit sur une base de discorde ou de confusion.

Lorsque l’idée a germé, il aurait fallu que quelqu’un, dans ce comité ou au Conseil d’établissement de l’école, prenne conscience des réactions parfaitement prévisibles que cette proposition allait engendrer. Parce que forcément, les gens associeraient «Notre-Dame-de-Protection» et Loi 21. Mais plus encore, quelqu’un aurait dû penser que vouloir changer le nom d’une institution comme une école de quartier ne se fait pas, ou en tout cas, que ça ne se fait pas n’importe comment.

Une école est un milieu de vie auquel on s’identifie bien après avoir franchi ses portes. Et son nom contribue à cette identité. Je suis d’accord avec l’ancienne élève Clara Lambert qui, récemment, recommandait sagement une approche respectueuse en tenant compte du lien affectif et patrimonial associé au nom «Notre-Dame-de-Protection». Il y a plus d’une façon de reconnaître l’apport de la culture dans notre quartier: une image comme un logo, un espace extérieur, une aile ou une partie de l’école.

Nous le savons, un simple changement de nom de rue peut entraîner une véritable onde de choc lorsqu’il est mal planifié. Il n’y a aucun mal s’interroger, à remettre en question nos idées. Il n’y a aucun mal à écouter les enfants du quartier, jeunes et moins jeunes. Il y a tant de possibilités et l’idée est tellement intéressante que je ne peux pas croire qu’une solution ne peut pas être trouvée.

 

Robert B. Brière

«Le patrimoine du Vieux-Noranda est sa plus grande richesse. Et l’éclosion de sa vie culturelle, ce qui pouvait lui arriver de mieux!»

Commentaires

17 février 2020

Clément Boulet

En étant si culturel que ca pouquoi changer de noms ca été souvent dit que c était une école de bien etre a cause du cartier défavorisé pourtant il est sortide cette école des notaires des avocats et des chefs s d entreprise si on tient a garder le nom c est quelle connu geographiquement et son histoire er quel intéret a changer de nom?

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