Culture
Retour20 février 2020
Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca
Envie de danser un p’tit set carré?
Le calleur Jean-François Berthiaume sera au Petit Théâtre le 28 février

©Photo Guillaume Morin
Le calleur Jean-François Berthiaume swignera la bacaisse au Petit Théâtre du Vieux-Noranda, le 28 février.
Le public aura une occasion unique de renouer avec le folklore québécois à l’occasion de la soirée de danse traditionnelle du 28 février, où le calleur Jean-François Berthiaume, accompagné de son groupe Réveillons, callera les danseurs au Petit Théâtre du Vieux-Noranda.

«Quand on connaît sa culture, on n’a pas peur de celle des autres!» -Jean-François Berthiaume
Jean-François Berthiaume est un passionné qui aime partager son amour de la danse traditionnelle avec les gens pour leur permettre de belles rencontres et une expérience hors du temps. Depuis de nombreuses années, il dépoussière les danses traditionnelles de toutes les régions du Québec en discutant avec des aînés, en fouillant dans des archives ou en visionnant de vieux enregistrements vidéos.
«Je suis danseur à la base. Je suis devenu calleur parce que les gens ne dansaient pas. Dans ma famille, ça a toujours dansé et on a toujours eu du fun», a confié M. Berthiaume.
Un set carré unique à la région
Jean-François Berthiaume croit en l’importance de connaître ses racines. «Quand on connaît sa culture, on n’a pas peur de celle des autres», a-t-il fait valoir.
Le public du Petit Théâtre aura la chance de danser des sets carrés typiques de l’Abitibi-Témiscamingue. «Tu peux y aller seul ou accompagné. Être un très bon danseur ou un mauvais danseur. La tradition, c’est pour le peuple. Tu écoutes le calleur et tu suis. Ce sont normalement des danses à huit. Ce qui est intéressant en Abitibi, ce sont les sets à six couples, c’est-à-dire à douze danseurs. C’est une particularité de l’Abitibi et de l’Outaouais, que le reste du Québec n’a pas», a expliqué le calleur.
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