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26 février 2020

Pierre-Olivier Poulin - popoulin@medialo.ca

Les préfets font front commun pour une étude sur la 117

Plus de pression sur le ministre Dufour

CPAT - Route 117

©Pierre-Olivier Poulin - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

De gauche à droite: Martin Ferron (MRC Vallée-de-l'Or), Diane Dallaire (MRC Rouyn-Noranda), Sébastien D'Astous (MRC Abitibi) et Claire Bolduc (MRC Témiscamingue) en arrière-plan lors d'une vidéoconférence.

TRANSPORTS - Tannée d’attendre pour une étude d’opportunité concernant la route 117, la Conférence des préfets de l’Abitibi-Témiscamingue (CPAT) demande au ministre régional Pierre Dufour de faire quelque chose et d’interpeller son collègue du ministère des Transports, François Bonnardel.

Présents, ce mercredi matin, au bureau de la MRCVO, les préfets Diane Dallaire, Sébastien d’Astous, Claire Bolduc (par visioconférence) et Martin Ferron ont décidé de s’allier afin d’augmenter la pression sur le député d’Abitibi-Est pour que les élus puissent connaître toutes les options afin d’améliorer la sécurité des conducteurs sur la route 117, lesquels sont de plus en plus nombreux. 

Ceux-ci font remarquer qu’une action similaire avait été entreprise concernant le tronçon de la route 117 reliant Mont-Laurier à Labelle. Ils jugent que la même chose pourrait se faire pour celui entre Val-d’Or et Rouyn-Noranda et que le tout serait le point de départ pour des travaux de rénovation. 

«Un projet ne se fera pas tout seul et le député régional est tout à fait au courant. C’est la 117, donc la route Transcanadienne, donc Ottawa doit faire son bout de chemin là-dedans. Mais si on veut qu’Ottawa se présente avec de l’argent dans notre région pour un projet, il faut qu’on en ait un à leur présenter», de dire le préfet de la MRC de la Vallée-de-l’Or, Martin Ferron. 

«On a des déficits d’entretien au niveau de nos infrastructures et on a des problématiques au niveau du transport collectif. Chez nous, on n’a pas de tramway, pas de métro ni de tunnel, mais on veut quand même voir la lumière au bout de la 117», a martelé sa collègue de Rouyn-Noranda, Diane Dallaire. 

Tous les scénarios ouverts 

La CPAT considère qu’une mise à jour de l’étude devra être nécessaire pour trouver des solutions qui répondront à certaines normes qui n’étaient pas en place, il y a une décennie. Le regroupement ne ferme aucune porte concernant les scénarios de travaux, que ce soit des voies de dépassement, un élargissement du chemin ou un nouveau tracé. 

«On doit rappeler que, dans la région, cette route est la colonne vertébrale de tout notre réseau routier. On voyage majoritairement de l’Abitibi-Témiscamingue vers le reste du Québec par la 117. Malgré les propositions de projets, on se retrouve avec une route désuète et qui ne convient plus à la pression des transports», a affirmé la présidente de la CPAT et préfète de la MRC du Témiscamingue, Claire Bolduc. 

Les élus rappellent que la portion régionale de la Transcanadienne a été le théâtre de 19 accidents mortels (22 décès) en plus de 31 accidents avec blessés graves et de 301 autres de nature mineure, entre 2015 et 2018. De son côté, le préfet de la MRC Abitibi, Sébastien D’Astous, renchérit en mentionnant que les municipalités peuvent prêter main-forte à la réalisation de travaux. 

«Il y a eu 100 millions $ en travaux qui n’ont pas été réalisés dans les cinq dernières années. C’est presque l’équivalent d’un an et demi de travaux. C’est de la fuite d’investissements qui ont été mis ailleurs. Pendant ce temps, notre route se détériore. On a des ingénieurs, on travaille avec des firmes d’ingénierie, on fait déjà de la voirie. Pourquoi ne pas nous utiliser comme partenaires essentiels dans certains travaux? Nous pouvons faire de la supervision, nous connaissons bien le Code de la route et de construction pour répondre aux normes du transport du Québec. Ça nous permettrait d’accélérer et d’en faire beaucoup plus», affirme M. D’Astous.

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