28 février 2020

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©Photo Le Citoyen - Marc-André Gemme

Karel Raymond, présidente de la Fondation Docteur-Jacques-Paradis. 

La campagne de financement 2017-19 s’est clôturée le 31 décembre dernier. Malheureusement, la Fondation n’a pas réussi à atteindre son objectif de 750 000 $, mais a tout de même réussi à amasser une somme impressionnante de 680 000 $ en trois ans.  

Cette somme a été utilisée pour acheter des équipements pour les neuf CSLC d’Abitibi-Ouest et soutenir l’achat d’un nouveau scanneur médical. 

Objectif révisé 

Pour la campagne 2020-22, la Fondation a révisé son objectif pour tenter d’obtenir une somme de 700 000 $ d’ici les trois prochaines années. Quelques événements de financement ont déjà été annoncés pour cette campagne. Le premier de ceux-ci aura lieu le 21 mars prochain. Le médecin et pianiste originaire de La Sarre, Alain Gagnon, présentera le spectacle «Maestria» qu’il a créé avec une de ses patientes, la violoniste Anne Robert. 

Un groupe d’aventuriers partira à la conquête du désert de sel Salar d'Uyuni et de la montagne du Condoriri en Bolivie à la fin de l’année 2020. 

Achat d’équipements 

La nouvelle campagne 2020-22 a comme objectif d’acheter différents équipements pour l’hôpital de La Sarre et son nouveau centre ambulatoire ainsi que pour l’unité de réadaptation fonctionnelle intensive (URFI) de Macamic. 

Au sein du centre ambulatoire, l’argent servira à acheter de nombreux équipements dont la mise en place de postes de lavage de mains, un bureau adapté pour la pédiatrie, de nouveaux systèmes de rangement informatisés et bien d’autres équipements modernes. 

Au niveau de l’URFI, l’unité qui dessert la région au complet fonctionne très bien, mais avec des équipements désuets. L’équipe de l’URFI pourra faire l’acquisition d’équipements qui permettront d’aider à la réadaptation des patients. 

L’unité de réanimation de l’hôpital fera l’acquisition de deux nouveaux équipements qui serviront directement à sauver des vies. Le premier, un moniteur défibrillateur automatique multiparamétrique. Cet équipement permettra de mieux faire le suivi des signes vitaux des patients lors de transferts internes ou interétablissements. L’autre pièce d’équipement devrait changer la vie de bien des gens, des patients aux premiers répondants. L’hôpital se dotera grâce aux fonds de la Fondation d’un masseur cardiaque automatisé. Cette machine permettra de libérer les intervenants et de laisser la machine faire le massage cardiaque. 

Deux nouveaux porte-parole 

Les présidents d’honneur de la campagne 2017-19, soit la Dre Sylvie Watelle et Éric Audet ont passé le flambeau à deux nouvelles personnes pour la campagne 2020-22. 

La première coprésidente sera Lise Langlois. Mme Langlois a œuvré pour la Fondation pendant plusieurs années à titre d’administratrice. Au quotidien, elle est chargée de projet pour le Centre intégré de santé et des services sociaux de l’Abitibi-Témiscamingue (CISSSAT). Elle travaille présentement au développement des centres ambulatoires au travers de la région.  

La deuxième coprésidente, Mélissa Larouche, n’a pas de lien direct avec le système de la santé dans son poste de directrice générale de la Chambre de commerce et d’industrie d’Abitibi-Ouest (CCIAO), mais elle connaît bien l’importance d’offrir des soins de qualité aux résidents de l’Abitibi-Ouest. Elle est un témoin direct des impacts économiques de la perte de services en région. 

©Photo Le Citoyen - Marc-André Gemme

Le conseil d'administration a accueilli ses deux nouvelles porte-parole. Ils ont remis des cadres souvenir aux deux anciens.