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21 mars 2020

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

Quatre morts s’ajoutent au décompte des victimes de la COVID-19

Toujours aucun cas déclaré en Abitibi-Témiscamingue

COVID-19

©archives - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

En date du 21 mars, l’Abitibi-Témiscamingue ne comptait toujours aucun cas de COVID-19 déclaré. Seule la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine vit une situation similaire, alors que toutes les autres régions administratives ont au moins un cas confirmé.

Alors que quatre décès se sont ajoutés en l’espace de 24 heures au total des victimes de la COVID-19, François Legault a voulu rappeler, plus que jamais, l’importance de prendre au sérieux les mesures destinées à réduire les risques de propagation du virus.

Au 21 mars à 13h, le nombre de cas de COVID-19 identifiés au Québec était à présent de 181. Aucun cas n’avait encore été rapporté sur le territoire de l’Abitibi-Témiscamingue. Quatre personnes, qui habitaient tous dans la même résidence de personnes âgées dans Lanaudière et qui présentaient déjà des facteurs de risque, sont décédées du virus au cours des dernières 24 heures, portant le nombre de victimes à cinq.

Réduire au minimum les déplacements et les rassemblements

«Ça vient nous rappeler la force de ce virus et montre l’importance de prendre au sérieux les mesures pour réduire les risques de propagation, soit de limiter le plus possible les contacts physiques en restant chez soi. C’est important de se déplacer le moins possible d’une région à l’autre, d’une ville à l’autre et même d’un quartier à l’autre. Effectuez le moins de déplacements possible. De la sorte, on limite la contagion et on sauve des vies», a fait valoir le premier ministre lors de son point de presse quotidien.

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Le Dr Horacio Arruda, directeur de santé publique, a cependant indiqué que les gens pouvaient continuer à effectuer leurs emplettes lorsque ceux-ci sont absolument nécessaires, par exemple faire l’épicerie.

«Les magasins présentent un faible risque de transmission parce qu’on y effectue un séjour rapide et qu’on a peu de contacts rapprochés avec d’autres personnes, a-t-il expliqué. S’il faut en arriver à fermer tous les magasins, on va le faire. Mais il faut aussi que la société puisse continuer à fonctionner.»

«À date, ce qu’il faut éviter complètement, ce sont les rassemblements prolongés de plusieurs personnes dans un espace restreint. Et je radote, mais n’oubliez absolument pas le lavage des mains» - Dr Horacio Arruda

La police pourra intervenir

À cet égard, M. Legault a fait savoir que les policiers pourraient éventuellement recevoir les pouvoirs de faire respecter les directives de la Direction de santé publique (DSP) du Québec. «Pas de panique, cependant, a-t-il nuancé. À date, très peu de gens ne respectent pas les recommandations de distanciation sociale et d’isolement volontaire s’ils présentent des symptômes.»

«Notre objectif est d’abord de convaincre les gens, a souligné le Dr Arruda. Sauf qu’à partir de maintenant, on va contraindre ceux qui ne respectent pas les consignes, particulièrement s’ils ont été contactés. Ces personnes représentent un risque de transmettre le virus à d’autres personnes et elles doivent le comprendre.»

Il a cependant invité la population à ne pas entreprendre une campagne de délation auprès de la police. «La DSP va s’en occuper, a-t-il précisé. Ce sera au cas par cas.»

Pas de retour à l’école avant mai

François Legault a par ailleurs annoncé qu’il prolongeait l’état d’urgence sanitaire. «On avait envisagé un possible retour à l’école pour le 31 mars. Maintenant, le délai le plus optimiste est le début mai», a-t-il mentionné. Quant aux familles dont les parents continuent de travailler et qui sont toujours à la recherche d’une gardienne, aucune mesure particulière n’a été évoquée.

Suffisamment de ressources

Au chapitre des ressources, la ministre de la Santé, Danielle McCann, a fait savoir que 4600 lits avaient été libérés au Québec pour accueillir les malades de la COVID-19. Quant aux tests, dont le nombre a beaucoup augmenté au cours des derniers jours, 9200 personnes ont obtenu un résultat négatif, tandis que 1500 étaient en attente d’un résultat.

«En ce moment, on teste principalement les personnes qui présentent des symptômes et qui ont voyagé, qui ont été en contact avec des voyageurs ou qui travaillent dans le réseau de la santé», a signalé le premier ministre.

«On effectue présentement de 3000 à 4000 tests par jour, alors qu’on a une capacité de 6000 tests. La demande est donc inférieure à la capacité» - François Legault

Ne pas céder à la panique

M. Legault a aussi invité la population à ne pas céder à la panique. «Comme on fait plus de tests par habitant qu’ailleurs, il est normal qu’on finisse par voir plus de cas de personnes infectées. Ce n’est pas le signe d’une détérioration de la situation, mais bien qu’on détecte mieux le virus», a-t-il fait valoir.

Citant Stéphane Laporte dans La Presse, le premier ministre a rappelé à la population que si les temps sont durs, le printemps est là et l’été viendra. «Profitez-en pour aller faire une marche. Seul. Chaque geste qu’on pose va réduire la contagion et permettre de sauver des vies. Ensemble, on va passer au travers», a-t-il assuré.

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