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Covid-19

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26 mars 2020

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

La confidentialité demeure la norme au CISSSAT

Lorsque le lieu des cas de COVID-19 sera dévoilé, ce sera seulement par MRC

Centre intégré de santé et de services sociaux de l'Abitibi-Témiscaminuge

©Patrick Rodrigue - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Si le CISSSAT refuse de dévoiler les villes où ont été confirmés les cas de COVID-19 dans la région, c’est pour éviter à la fois une stigmatisation et la création d’un faux sentiment de confiance.

Même si la région compte désormais 11 cas de COVID-19, dont un qui a nécessité une hospitalisation, le CISSSAT maintient sa décision de ne pas dévoiler la ville où ces cas ont été confirmés, et ce, malgré de nombreux appels du public en ce sens.

«Nous ne nommons pas les villes parce que nous voulons éviter une stigmatisation, non seulement des villes, mais aussi des personnes atteintes. L’identification des villes pourrait aussi créer un faux sentiment de sécurité. Quand le nombre de cas sera devenu important, on révélera les emplacements, mais ce sera uniquement par MRC», a fait valoir la Dre Omobola Sobanjo, médecin conseil à la Direction régionale de santé publique, lors d’un point de presse le 26 mars.

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«N’oubliez pas que les personnes atteintes, ce sont vos proches, vos amis, vos collègues, vos voisins. Préservez leur confidentialité» - Dre Omobola Sobanjo

Pas encore de transmission communautaire

Celle-ci a par ailleurs mentionné que, dans la majorité des cas, les personnes qui avaient reçu un diagnostic positif de COVID-19 étaient des gens qui avaient voyagé à l’extérieur du pays ou qui avaient eu des contacts étroits avec des voyageurs avant le décret des mesures de confinement. «À ce jour, nous n’avons pas encore de cas de transmission communautaire dans la région», a assuré la Dre Sobanjo.

Toutes les ressources requises sont là

Répondant à des inquiétudes exprimées à cet effet par la population et des membres du personnel au cours des derniers jours, Patrick Thiffault, responsable de la coordination des mesures d’urgence au CISSSAT, a assuré que les établissements de santé de la région disposaient de tous les équipements requis pour traiter tous les cas de COVID-19 qui pourraient se déclarer.

«Nous avons actuellement 15 chambres à pression négative à travers la région ainsi que 12 appareils qui nous permettent de convertir une chambre normale en chambre à pression négative. Nous en attendons 39 supplémentaires la semaine prochaine et nous avons 64 appareils que nous pouvons louer en tout temps», a-t-il exposé.

Quant aux lits pour les malades, 159 sont présentement disponibles pour couvrir les débordements, 50 supplémentaires seront livrés en mai, tandis que 100 autres arriveront en juin. «On a encore l’avantage d’être à l’étape de la planification. On peut donc se permettre de bien évaluer au lieu d’être en train d’éteindre des feux», a souligné M. Thiffault.

«Je vous rappelle que nous en sommes actuellement à 11 cas sur une population régionale de près de 150 000 personnes» - Patrick Thiffault

Conditions sécuritaires

Pour sa part, Philippe Gagné, PDG adjoint du CISSSAT, a assuré que, contrairement aux prétentions de l’Alliance du personnel professionnel et technique du réseau de la santé et des services sociaux (APTS), le personnel du réseau régional de la santé travaillait dans des conditions sécuritaires.

Dans un communiqué émis la veille, l’APTS régionale avait notamment dénoncé le fait que, selon ses dires, les consignes pour favoriser la distanciation sociale et le télétravail ou pour éliminer les visites considérées comme non essentielles n’étaient pas appliquées, allant même jusqu’à dénoncer le fait que les directions ignoraient sciemment les consignes gouvernementales.

«Cela a été porté à notre attention, mais ça semble en fait être une stratégie nationale de l’APTS, a indiqué M. Gagné. Nous avons vérifié auprès des syndicats locaux et ça ne semble pas être le cas pour notre région.»

Commentaires

27 mars 2020

Nancy lanthier

Sa serait bien de dévoiler les villes peut-être qu’il y aurait moins de monde dans les épiceries, pharmacie etc.... je trouve qu’il y a encore beaucoup de personne âgé qui y vont. S’il saurait qu’il y en a dans leur ville sa leur ferait peut-être peur et il resterait c eux.

27 mars 2020

Claude Gaudet

Si on avait dévoilé la date et l'endroit du salon funéraire de Rouyn ou a débuté l'épidémie immédiatement lorsque ça a été connu, ceux qui y ont participé se seraient mis en quarantaine et n'auraient pas contaminé leurs proches. Très mauvaise décision de la responsable. Cela va à l'encontre de la logique.

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