Plusieurs postes à combler dans les usines d’Eacom

L’entreprise forestière recherche 45 personnes pour ses opérations dans la région

©gracieuseté

Au moment d’écrire ces lignes, une trentaine d’emplois étaient disponibles à l’usine de sciage Eacom de Val-d’Or.

Vous êtes présentement disponible et vous avez de l’expérience en industrie forestière? Si oui, la compagnie Eacom a peut-être un emploi pour vous dans l’une de ses trois usines de l’Abitibi/Nord-du-Québec.

Alors que plusieurs entreprises ont été contraintes de fermer leurs portes temporairement à cause de la pandémie de Coronavirus, Eacom poursuit ses opérations de par son statut de service essentiel à titre de fabricant de bois de spécialités et de produits à valeur ajoutée entre autres utilisés pour les palettes de transport destinées à l’industrie pharmaceutique, à l’industrie alimentaire et à la fabrication de biens quotidiens tel le papier hygiénique et les masques médicaux.

Privée d’effectifs qui ont dû quitter leurs fonctions pour un certain temps dans la foulée de la COVID-19, l’entreprise avait donc, au moment d’écrire ces lignes, un urgent besoin de monde pour combler 45 postes dans ses usines de la région, soit une trentaine à celle de Val-d’Or, et une quinzaine au total pour celles de Sullivan et de Matagami.

«Nous sommes à la recherche d’employés d’expérience en production en usine de sciage et en entretien (notamment en mécanique industrielle et de machinerie lourde). Nous avons aussi des postes de superviseurs en opérations forestières de disponibles», indique Éric Larouche, vice-président aux ressources humaines pour la scierie Eacom de Val-d’Or.

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Emplois temporaires et permanents

Eacom s’est retrouvée dans cette situation après que certains de ses employés aient dû demeurer à la maison pour s’occuper de leurs enfants, le temps que les écoles seront fermées, tandis que certains autres s’approchent de la tranche d’âge plus à risque concernant le virus, explique M. Larouche.

«Certains emplois que nous offrons sont temporaires à temps plein (pour la durée de la crise de Coronavirus), certains autres sont permanents, et il y a des emplois temporaires qui pourraient se transformer en emplois permanents, souligne-t-il. On parle d’emplois très bien rémunérés avec de bons avantages sociaux. Les gens qui veulent appliquer peuvent le faire directement sur notre site web (www.eacom.ca), dans l’onglet Carrières, section "Ici, ça y va a’planche!", précise Éric Larouche.

«L’industrie forestière, c’est une petite famille de 237 000 personnes au Canada qui vivent dans 600 communautés. Je peux vous dire qu’on ne se réjouit jamais de voir d’autres joueurs tomber au combat», a-t-il affirmé.

Nombreuses mesures

Chez Eacom, on signale que plusieurs mesures ont été prises afin de contrer le Coronavirus dans ses usines. «Nous avons réduit la capacité maximale de nos salles de lunch pour assurer une bonne distanciation sociale, des cédules de nettoyage ont été ajoutées, des compagnies spécialisées viennent désinfecter nos équipements, 9500 masques et des centaines de lingettes sont en route, on a du Purell pour trois mois et aucun visiteur ne peut entrer dans nos usines, défile M. Larouche. De plus, il n’y a aucun voyagement entre nos usines et nous allons faire nos entrevues d’embauche à distance.»

«Merci à nos héros!»

Enfin, Éric Larouche tient à profiter de l’occasion pour exprimer publiquement l’appréciation de la compagnie envers ses employés, qui sont près de 300 au total dans les usines de la région (environ 160 à Val-d’Or, 70 à Magatami et 60 à Sullivan). «Nos employés sont nos héros au quotidien!, lance-t-il. On souhaite les remercier, ainsi que nos fournisseurs, nos opérateurs forestiers et les syndicats. Tous ces acteurs font partie de la roue qui tourne et contribuent à la chaîne.»

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