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02 avril 2020

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

Premiers cas de COVID-19 hors de Rouyn-Noranda

12 personnes sont cependant désormais considérées comme rétablies

Le Bas-Saint-Laurent enregistre une victime de la COVID-19.

©Photo : Unsplash.com

Six cas se sont ajoutés au décompte régional des personnes atteintes de la COVID-19, portant le total à 47 dans l’après-midi du 2 avril. Toutefois, 12 personnes sont maintenant considérées comme rétablies.

Pour la première fois depuis la détection des premiers cas de COVID-19 en Abitibi-Témiscamingue, des cas ont été confirmés à l’extérieur de Rouyn-Noranda.

La Dre Omobola Sobanjo, médecin conseil à la Direction régionale de santé publique, a fait savoir, lors du point de presse quotidien du CISSSAT, que moins de cinq cas avaient été confirmés dans la MRC de Témiscamingue. «Tous ont assisté aux funérailles qui ont eu lieu le 13 mars à Rouyn-Noranda et qui ont été responsables de bon nombre de cas confirmés à date dans la région», a-t-elle indiqué.

Elle a cependant refusé de préciser le nombre exact de cas identifiés au Témiscamingue. «C’est une directive de santé publique qui s’applique à tous les contextes, pas juste à la COVID-19, a-t-elle expliqué. À moins de cinq cas, on ne peut donner de détails puisque cela peut nuire à la confidentialité. Dès que le nombre de cas dépassera cinq, on pourra donner le chiffre exact.»

12 cas rétablis

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Sur une note positive, la Dre Sobanjo a indiqué que 12 des 47 malades confirmés depuis le 23 mars étaient désormais considérés comme rétablis. De plus, aucune nouvelle hospitalisation n’a été requise. «Les personnes rétablies doivent cependant continuer, comme tout le monde, de respecter les directives de demeurer à la maison et de distanciation sociale», a-t-elle insisté.

Elle a également signalé qu’à ce jour, aucun cas de transmission communautaire n’a été observé sur le territoire de l’Abitibi-Témiscamingue. «Nous avons les personnes qui ont pris part aux funérailles du 13 mars à Rouyn-Noranda, des voyageurs de retour de l’étranger et des personnes qui ont été en contact étroit avec ces voyageurs, mais aucune transmission de troisième génération», a souligné la médecin conseil.

Pas question de fermer Rouyn-Noranda pour le moment

Comme la grande majorité des cas répertoriés à ce jour sont localisés dans la MRC de Rouyn-Noranda, plusieurs personnes réclament la fermeture de la ville. À cet égard, la Dre Omobola Sobanjo a répondu que ce n’était pas encore nécessaire.

«C’est requis seulement quand on se retrouve dans un état d’urgence sanitaire. C’est-à-dire quand toutes les mesures mises en place ne donnent pas de résultats. Or, ce n’est pas le cas en ce moment. Si la population continue de respecter les directives de confinement et de distanciation sociale, on n’aura pas besoin de fermer Rouyn-Noranda», a-t-elle assuré.

Besoins de première nécessité seulement

«On a la chance d’être une région isolée avec peu de cas, a fait observer Caroline Roy, PDG du CISSSAT. Si on continue à faire des efforts, on va donc pouvoir s’en sortir plus rapidement. Il faut donc limiter nos déplacements dans les commerces uniquement pour des besoins de première nécessité. Et ne circulez entre les MRC que si c’est absolument nécessaire.»

La Dre Sobanjo a par ailleurs voulu nuancer les propos tenus plus tôt par le premier ministre François Legault, qui avait ouvertement invité la population à dénoncer les récalcitrants. «Ne jugez pas trop vite les gens qui vous semblent magasiner des produits non essentiels. Cette notion varie beaucoup d’une personne à l’autre. Et vous ne connaissez pas le contexte particulier de chaque personne», a-t-elle exposé.

Équipements de protection individuelle

En matière d’équipements de protection individuelle, alors que le premier ministre François Legault a fait savoir que certaines régions allaient être priorisées pour leur distribution, Patrick Thiffault, responsable de la coordination des mesures d’urgence au CISSSAT avait une bonne et une mauvaise nouvelle à annoncer.

«La mauvaise nouvelle, c’est que nous n’avons pas été désignés comme région prioritaire, a-t-il déclaré. La bonne, c’est que notre région est l’une des moins touchées. De plus, tous les dons que nous avons reçus d’entreprises et que nous continuerons de recevoir vont demeurer dans la région.»

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