09 avril 2020

Dominic Chamberland - dchamberland@lexismedia.ca

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©Photo: Archives

À moins que la défense et la poursuite ne s’entendent sur une suggestion commune à soumettre au tribunal, le palais de justice de Val-d’Or sera prochainement le théâtre d’un débat sur la sentence à imposer à un homme âgé dans la trentaine qui a plaidé coupable, en décembre dernier, à des accusations d’agression sexuelle et d’inceste à l’endroit de sa fille.

Contrairement à bien d'autres qui sont reportés, ce dossier va procéder tel que prévu puisqu’il est considéré comme une affaire urgente. La victime étant âgée de moins de 16 ans, l’accusé (dont on ne peut dévoiler l’identité pour protéger l’anonymat de l’enfant) est passible d’un minimum de cinq ans d’emprisonnement et d’un maximum de 14 ans. L’homme, qui n'est pas détenu durant les procédures judiciaires, avait été formellement accusé après avoir fourni une déclaration incriminante aux policiers, il y a un peu plus d'un an.

Les faits reprochés se sont produits entre le début de juin 2016 et la fin de novembre 2018. «On parle de plusieurs événements durant cette période, à raison de deux fois par semaine environ», a mentionné le procureur de la Couronne, Me Jonathan Tondreau.

L’audience sur la peine se déroulera devant le juge Jacques Ladouceur, de la Cour du Québec, en présence de l’accusé lui-même, de son avocat, Me Daniel Faucher, et de Me Tondreau. Le tribunal entendra notamment les suggestions des deux parties ainsi que leurs commentaires sur le contenu du rapport pré-sentenciel et du portrait psycho-sexuel de l’homme réalisés par des spécialistes.