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22 avril 2020

La région pourrait faire partie de la réouverture graduelle

32 personnes aux prises avec la COVID-19

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©pixabay.com

Avec seulement 32 cas confirmés toujours actifs de la COVID-19 et une stabilité qui s’est installée au cours des dernières semaines, l’Abitibi-Témiscamingue pourrait bien faire partie des plans de Québec pour une réouverture graduelle des écoles, services de garde et certaines entreprises.

C’est ce qu’a reconnu Caroline Roy, présidente-directrice générale du CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue, lors de son point de presse quotidien, le 22 avril. «On ne le sait pas, mais selon les paramètres mentionnés par M. Legault ce midi, effectivement, on peut présumer qu’on fera partie des régions qui feront partie du plan graduel de recommencer les écoles, les garderies et certaines entreprises. Mais on n’a pas cette information-là à ce jour. On va l’avoir comme vous la semaine prochaine», a-t-elle déclaré avec prudence.

Interrogée à savoir si la région avait déjà un plan en main, elle a répondu qu’il était assez difficile d’en préparer un sans connaître la séquence que mettra en place le gouvernement du Québec. «Ce qui est prévu, c’est un accompagnement de ce qui sera nommé dans le plan. C’est ce qui s’est fait au niveau des secteurs où on a eu une reprise des activités dernièrement, que ce soit dans le secteur minier, celui de l’aménagement paysager, les garages et le secteur de la construction domiciliaire. Une fois que le plan est déposé, il y a déjà des liens qui sont faits avec la CNESST et avec l’INSPQ. Des guides et des protocoles sont préparés pour chacun de ces secteurs d’activités. C’est ce qui sera fait aussi pour l’ensemble des entreprises, à partir du moment qu’il y aura un plan», a fait valoir Caroline Roy.

Elle a ajouté que le CISSS suivra alors la situation de près, comme c’est le cas après chacune des mesures annoncées, qu’il s’agisse de déconfinement ou de reprise. «On va suivre l’impact que ça aura sur le nombre de nouveaux cas confirmés, les hospitalisations et les cas qui seront aux soins intensifs. On se rappelle que l’objectif, c’est toujours d’avoir une stabilité qui nous permettra de garantir à la population qu’on va tous être capables de les accueillir, qu’ils soient malades de la COVID ou non, pour les soigner», a insisté la PDG du CISSS.

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Positivité à la baisse

Tel que rapporté plus tôt en après-midi, le nombre cumulatif de cas confirmés est demeuré stable à 148 en date de mardi à 18h. On dénombre 120 cas à Rouyn-Noranda, 14 dans la MRC Témiscamingue, 8 dans la MRC Abitibi-Ouest et moins de 5 dans les MRC Abitibi et Vallée-de-l’Or. Puisque 113 personnes sont rétablies (dont 95 à Rouyn-Noranda, 10 au Témiscamingue et 5 en Abitibi-Ouest) et que l’on déplore trois décès, la région compte 32 cas confirmés toujours actifs. Deux sont hospitalisés.

Mardi, 61 tests de dépistage ont été effectués sur tout le territoire. La région effectue normalement entre 40 et 50 tests chaque jour, avec une proportion plus grande à Rouyn-Noranda, où l’on retrouve le plus de cas confirmés. Les cas sont confirmés par des tests en laboratoire, mais aussi parfois à la suite de l’enquête épidémiologique.

Le taux de positivité est l’un des principaux critères retenus pour réaliser des tests de dépistage, et celui-ci serait à la baisse, selon Caroline Roy. «Même si on teste plus que les jours d’avant et qu’on a accès à des résultats plus facilement, toujours en respectant les critères, notre de taux de positivité diminue. En ce moment, on a suffisamment d’informations pour nous donner un état de la transmission qui est installée dans la communauté. Notre objectif, c’est de voir quelle est cette transmission dans la région et surtout de protéger notre population vulnérable (personnes âgées, immunosupprimées, aux prises avec des malades chroniques cardiaques ou pulmonaires et femmes enceintes). C’est pour ça que ce sont ces personnes qui font partie des critères de dépistage actuellement. Je répète que le virus n’a pas de vaccin ni de traitement. Quand de nouvelles mesures seront mises en place, on le sait qu’il y aura de nouveaux cas. Notre objectif n’est pas qu’il n’y en ait plus, ce serait irréaliste de le croire, mais de contrôler ce nombre-là pour être capables au sein du réseau de les accueillir et de les soigner», a rappelé la PDG du CISSS.

Finissantes en renfort

Caroline Roy a également profité du point de presse pour annoncer que les finissantes et finissants en soins infirmiers du Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue pourront intégrer le réseau de la santé dès lundi prochain (27 avril) en vertu d’un arrêté ministériel et d’une entente avec l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec.

«Elles seront contactées d’ici la fin de la semaine. On parle de 48 personnes qui ont les compétences et qui auront un permis restrictif pour pratiquer à l’intérieur de nos murs et prêter main-forte à nos équipes, principalement dans les milieux où on a de grands besoins, soit en CHSLD et dans les soins à domicile, et ce, dans chacun de nos territoires de MRC. Elles seront intégrées à titre de candidates à l’exercice de la profession d’infirmière, comme c’est le cas normalement à la fin de leurs études en juin en attendant qu’elle passe l’examen de l’Ordre. Elles auront droit aux mêmes primes liées à la COVID», a-t-elle assuré.

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