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27 avril 2020

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

Le Cégep suspend ses cinq programmes de santé et services sociaux

Les étudiants et les enseignants iront prêter main-forte au CISSSAT

Cegep_Abitibi_soins_infirmiers

©Cégep de l'Abitibi-Témiscamingue

Quelque 300 étudiants et de 70 à 80 enseignants des cinq programmes en santé et en services sociaux du Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue pourront prêter main-forte au réseau régional de la santé.

Afin de venir en aide au CISSSAT, qui prend actuellement toute la main-d’œuvre disponible, le Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue a décidé de suspendre ses cinq programmes de santé et de services sociaux.

La décision libérera plus de 300 étudiants et de 70 à 80 enseignants de tous les niveaux en Soins infirmiers, Soins préhospitaliers d’urgence, Techniques de travail social, Techniques d’éducation spécialisée et Techniques d’intervention en délinquance. «Ce sont toutes des personnes dont les compétences sont actuellement très attendues dans le réseau de la santé», a mentionné Sylvain Blais, directeur général du Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue.

Annoncée le 27 avril, la suspension prendra effet dès le lundi 4 mai. «Cela donnera le temps à chacun d’évaluer s’il souhaite ou non apporter du renfort, a souligné M. Blais. D’ailleurs, la participation sera volontaire, autant pour les étudiants que pour les enseignants. Et il ne s’agit pas de bénévolat. Ceux qui accepteront seront rémunérés.»

Cette décision fait suite à la demande faite vers la mi-avril par la direction aux enseignants dont les tâches s’étaient retrouvées réduites en raison du confinement de proposer leurs services au CISSSAT, toujours sur une base volontaire. «Pour les étudiants, ça vient régler le problème chez ceux qui avaient décidé de s’impliquer, mais qui n’arrivaient plus à concilier leurs tâches avec leurs travaux scolaires», a expliqué Sylvain Blais.

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Pas de report de cours en vue

La suspension des cinq programmes ne devrait pas se traduire par le report des cours à la session d’automne. Du moins, pas pour la majorité des étudiants.

«Dans la plupart des cas, nos étudiants auraient, de toute manière, été en stage dans le réseau public, a signalé M. Blais. Comme il ne restera, au 4 mai, que trois semaines de cours avant la fin de la session, les enseignants pourront considérer que les étudiants qui étaient déjà en situation de réussite auront acquis les compétences pour passer leurs cours. Pour ceux qui éprouvaient des difficultés, la situation sera évaluée au cas par cas», a signalé M. Blais.

«On ne vient pas de donner une carte ʺPassez go, réclamez 200 $, vous avez tous passéʺ à tout le monde» - Sylvain Blais

Microclimat social

Selon le directeur général, le Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue serait le premier au Québec à proposer une telle mesure afin de prêter main-forte au réseau de la santé. Il doute cependant que la formule soit reproductible partout ailleurs.

«On évolue dans un microclimat social qui nous le permet, a-t-il évoqué. Nous vivons en effet dans une région isolée des autres, où la majorité des étudiants que nous accueillons viennent de cette même région. Dans d’autres contextes, notre décision pourrait ne pas être applicable.»

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