28 avril 2020

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©Photo : Pixabay

C’est en effet ce qui a été confirmé par Dre Omobola Sobanjo, médecin conseil en santé publique, lors du point de presse du CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue, le 28 avril. Le nombre de cas confirmés dans la région a même été revu à la baisse, avec maintenant 149 cas au lieu de 150. Un cas qui avait été attribué à la région a été retiré après vérification, son lieu de résidence principale n’étant pas dans la région.

On dénombre 122 cas dans le secteur de Rouyn-Noranda, 14 dans la MRC Témiscamingue et 8 dans la MRC Abitibi-Ouest. Il y en a toujours moins de 5 dans les MRC Abitibi et Vallée-de-l’Or. Le nombre de cas confirmés parmi les travailleurs du secteur de la santé demeure stable à 15.

Quant au nombre de personnes rétablies, il s’élève maintenant à 132, soit 104 à Rouyn-Noranda, 14 au Témiscamingue, 8 en Abitibi-Ouest et quatre dans les deux autres MRC. Enfin, la région déplore toujours trois décès liés à la COVID.

Des signes encourageants

«Les données demeurent stables et ça nous indique que le taux de reproductivité, c’est-à-dire la fréquence à laquelle une personne infecte le monde de son entourage, est inférieur à 1. C’est-à-dire qu’il n’y a pas assez de transmissions pour faire vivre une épidémie, ce qui est une bonne nouvelle dans un contexte de déconfinement progressif qui va commencer à partir de la semaine prochaine. Déjà, on a eu quelques secteurs qui ont repris leurs activités et depuis ce temps-là, on ne constate pas une augmentation des cas au niveau régional, ce qui est une bonne nouvelle», a fait valoir Dre Sobanjo.

Cette dernière a toutefois insisté sur l’importance, en dépit du déconfinement progressif qui va s’exercer au cours des prochaines semaines, de continuer à respecter les consignes, de s’assurer qu’on ne fait pas de rassemblements intérieurs même avec les membres de sa famille qui n’habitent pas sous un même toit.

Rouyn-Noranda toujours confiné

Par ailleurs, le secteur de Rouyn-Noranda demeure confiné pour le moment. «C’est clair que dans un contexte de déconfinement progressif, c’est sûr que c’est une des choses qui seront considérées. Sans pouvoir vous dire exactement la date, je sais qu’avec le plan qui sera déposé demain, on aura plus d’information sur la date. Parce que plus on ouvre un secteur, plus les gens vont se déplacer», a prévenu Dre Sobanjo, en faisant allusion à un nouveau volet du plan de déconfinement que devrait dévoiler le premier ministre François Legault mercredi.

Elle a ajouté que la population ne doit pas s’attendre à ce que la libre circulation entre les villes reprenne dès le moment où les points de contrôle seront levés par Québec. «Ce n’est pas l’objectif. Avant de faire un déplacement hors de notre domicile, il faut se poser la question: est-ce que c’est vraiment nécessaire? Il faut avoir ce réflexe. Quand on fait un déplacement, il faut le faire pour un objectif précis et on retourne à la maison. Mais j’entends bien l’impatience des gens et je pourrais vous confirmer qu’avec l’épidémiologie, ça s’enligne que ça va être assez rapide», a précisé Dre Omobola Sobanjo.