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01 mai 2020

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

Report de la biosurveillance: la DSPu-AT s'explique

Certaines activités d’analyse ne seront pas réalisées avant 2021

Fonderie_Horne

©Glencore Canada Fonderie Horne

Certains volets de la présente étude de biosurveillance qui devaient être réalisés auprès de la population du Vieux-Noranda seront reportés en 2021.

En de la pandémie de COVID-19, les étapes liées à l’étude de biosurveillance sur l’arsenic à Rouyn-Noranda qui devaient avoir lieu ce printemps ont été reportées à une date ultérieure. Un nouveau calendrier devrait être déposé d’ici la mi-mai.

«Nous sommes conscients des difficultés et de l’anxiété que le report de ces activités peut entraîner chez certains. Cependant, nous tenons à rassurer la population: si le calendrier doit être reporté et que l’échéancier précis n’est pas encore établi, le dossier de l’arsenic n’en demeure pas moins important pour la Santé publique», a assuré Dre Omobola Sobanjo, directrice par intérim de la Direction régionale de santé publique (DSPu-AT).

Pas avant 2021 pour certaines étapes

Les activités qui ont dû être reportées sont la communication des résultats de l’étude de biosurveillance aux résidents du quartier Notre-Dame, cette portion du Vieux-Noranda qui s’étend aux alentours de la Fonderie Horne, puis aux membres du Comité consultatif de biosurveillance et enfin à la population de Rouyn-Noranda en général.

«Depuis le mois de mars, nous avons dû mobiliser toutes les ressources de la DSPu-AT pour gérer la pandémie de COVID-19. Comme la situation s’est stabilisée, cela nous permet de reprendre plus activement nos travaux», a expliqué Dre Sobanjo.

Initialement prévue pour le mois de juin, la campagne de biosurveillance de l’arsenic auprès des enfants qui fréquentent le Vieux-Noranda sans toutefois y résider, notamment parce qu’ils vont à l’école Notre-Dame-de-Protection ou au CPE L’Anode Magique, sera elle aussi reportée, cette fois en 2021.

«En raison du confinement, ces enfants n’ont tout simplement pas passé de temps dans le quartier ce printemps, a signalé Dre Omobola Sobanjo. Or, notre analyse requiert une exposition continue dans le quartier d’une durée minimale de trois mois, ce qui ne sera pas possible cette année.»

Pas de recommandations particulières

En attendant, la DPSu-AT n’a pas émis de recommandations particulières pour la population en attendant la suite des choses. «Celles qui figurent dans le rapport de l’étude de biosurveillance de 2018 demeurent toujours pertinentes, a mentionné Dre Sobanjo. L’étude de biosurveillance en cours permettra, quant à elle, de mieux comprendre les vecteurs d’exposition auprès de toutes les classes d’âge des résidents du quartier Notre-Dame.»

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