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13 mai 2020

Un autre travailleur de la santé a contracté la COVID-19

Le 7e cas depuis une semaine

santé

©archives - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

L’Abitibi-Témiscamingue compte un 157e cas confirmé, en date du 12 mai à 18h. Il s’agit à nouveau d’un travailleur du réseau de la santé, un 7e depuis le 6 mai et un 23e depuis le début de la pandémie.

C’est en effet ce qu’a confirmé Dre Omobola Sobanjo, directrice par intérim de la santé publique, lors du point de presse quotidien du CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue, le 13 mai. Lors de son bilan, elle a ajouté que 146 personnes étaient rétablies et que 8 cas étaient actifs. La région déplore toujours trois décès.

«Ce nouveau cas est quelqu’un qui revient de Montréal, du même site que les autres (Place Dupuis)», a-t-elle précisé. Interrogée sur la façon dont les travailleurs de la dernière semaine ont été contaminés, à savoir si c’était sur le site de la Place Dupuis ou autrement, Dre Sobanjo n’a pas été mesure de donner une réponse.

«On fait nos enquêtes. Les informations nos enquêtes sont pour nous aider à mener des interventions et à faire des recommandations, ce que nous sommes en train de faire. Mais on ne peut pas le commenter de façon publique», a-t-elle affirmé.

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L'importance d'aider

La présidente-directrice générale du CISSS, Caroline Roy, a indiqué qu’il y avait encore sept travailleurs de la santé de la région qui étaient à Montréal hier, dont deux qui se préparaient à revenir. D’autres travailleurs s’apprêteraient à partir pour la métropole.

«Je continue à faire appel à ceux qui souhaitent aller aider. Mon message d’hier allait dans ce sens et je le maintiens. Je fais appel au nous collectif, pour le réseau de la santé, pour le bien-être des Québécois. Qu’ils habitent en région ou à Montréal, on doit leur accorder la même qualité de soins et de services pour la santé. Ce qui est attendu, c’est qu’on puisse prêter main-forte si on a la capacité de le faire et on a la capacité de le faire», a-t-elle déclaré.

Caroline Roy a rappelé que toutes les mesures sont prises auprès de ces travailleurs à partir du moment qu’on sait qu’ils sont infectés afin de protéger leur entourage, leurs collègues et les usagers. «Ce qui est facilitant avec ces travailleurs, c’est qu’on le sait qu’ils étaient en zone chaude. On les a identifiés, ils reviennent et on les suit de façon stricte pour s’assurer qu’il n’y ait pas un risque ou pour limiter grandement les risques. Cela repose sur l’application stricte des mesures», a-t-elle souligné.

Respecter les mesures

Dre Omobola Sobanjo a de nouveau insisté sur l’importance de respecter les consignes de la santé publique (distanciation physique, rassemblements interdits). «Il faut se rappeler qu’on n’a pas de vaccin et que ça va prendre plusieurs mois voire des années avant d’en avoir un contre la COVID-19. On a profité d’une période de confinement de plusieurs semaines pour se préparer à vivre avec le virus. Nos milieux de travail ont pris le temps de mettre des mesures en place, même chose dans le secteur de la santé. On a été en mesure d’améliorer nos capacités de dépistage, on a essayé d’augmenter notre capacité de donner des soins aux personnes qui en auront besoin», a-t-elle déclaré.

Elle a ajouté que bien que pour l’instant, rien n’indique qu’il y ait une transmission communautaire soutenue dans la région, il demeure très important de continuer à suivre les consignes, en sachant qu’il y aura des cas dans les semaines et les mois à venir. «Les mesures mises en place permettent de s’assurer que lorsqu’il y aura des cas, ils seront étalés sur une période plus longue. Ensuite, il n’y aura pas d’augmentation rapide hors de contrôle qui viendrait surcharger le système de santé. L’idée, c’est d’éviter une deuxième vague», a fait valoir Dre Sobanjo.

Déconfinement sportif

Par ailleurs, toujours le 13 mai, la ministre déléguée à la Santé Isabelle Charest a annoncé la 1re phase d’un plan visant la reprise graduelle d’activités sportives, de loisir et de plein air. Elle a insisté sur l’importance pour la santé physique et mentale de pouvoir bouger et s’amuser. À compter du 20 mai, il sera possible de pratiquer plusieurs sports et loisirs extérieurs individuels ou à deux, à condition que l’on puisse respecter les mesures sanitaires prônées par la santé publique. Les rassemblements demeurent interdits tout comme les déplacements, qui sont jugés non essentiels.

Québec autorise donc la pratique d’une foule d’activités allant du cyclisme au tennis en simple en passant par le golf, l’athlétisme, la plongée sous-marine, du canot/kayak et la pêche à la journée. Les activités journalières seront aussi de nouveau permises dans les parcs de la SÉPAQ. D’autres phases de ce plan seront annoncés au cours des prochaines semaines.

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