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30 mai 2020

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

La Jamésie, «nouvelle Abitibi» du Québec

Les projets à fort potentiel se multiplient dans cette région qui demeure pourtant sous-explorée par rapport aux autres camps miniers

CMPQ_Sakami

©Corporation Métaux Précieux du Québec

Sakami, dont on voit ici le camp d’exploration, est l’un des nombreux projets aurifères en émergence dans le camp minier de la Jamésie, qui demeure pourtant inexploré.

En évoquant le projet phare de sa société, lors du congrès virtuel Explo Abitibi 2020, le chef de la direction de Corporation Métaux Précieux du Québec (CMPQ), Normand Champigny, a sans ambages qualifié la Jamésie de «nouvelle Abitibi» du Québec.

Celui qui a notamment été PDG de Ressources Sphinx et de Donner Metals, la société qui a développé la mine de zinc Bracemac-McLeod à Matagami avant que celle-ci ne passe dans le giron d’Xstrata, puis de Glencore, s’exprimait dans le cadre d’une série de conférences géoscientifiques animées par le Consorem, le 26 mai, lors du congrès régional virtuel organisé par l’Association de l’exploration minière du Québec.

Au moins 2 millions d’onces d’or

Localisé le long du même corridor minéralisé qui a donné lieu à la découverte de la mine Éléonore, le projet Sakami ne cesse de rapporter des teneurs allant de 2,5 à près de 5,0 grammes d’or par tonne de minerai sur des épaisseurs variant de 7 à 15 mètres.

«Notre objectif consiste à découvrir au moins 2 millions d’onces d’or, a mentionné M. Champigny. Et tant que nous n’aurons pas atteint notre objectif, nous ne dévoilerons publiquement aucun calcul de ressources. Cette cible de production de 200 000 onces d’or par an pendant une durée de vie de 10 ans justifiera les investissements requis pour la construction de toutes les infrastructures, dont une usine de traitement.»

Une mine à part entière

Car bien qu’elle soit située à environ 250 km de route de la mine Éléonore et que la propriétaire de cette dernière, Newmont, soit aussi un investisseur stratégique de CMPQ, Normand Champigny a été très clair sur ce point: Sakami ne deviendra pas un gisement satellite d’Éléonore, mais bien une mine à part entière.

«La région qui s’étend à l’est de la baie James, entre Eastmain et Radisson, jouit d’un excellent potentiel d’importantes découvertes. Les projets d’une ampleur similaire à Sakami s’y multiplient. C’est vraiment en passe de devenir la ʺnouvelle Abitibiʺ du Québec en termes de richesses minérales», a-t-il fait valoir.

C’est d’ailleurs parce que cette région demeure nettement sous-explorée comparativement aux autres camps aurifères bien établis au Canada, notamment ceux de Val-d’Or, Malartic, Rouyn-Noranda, Kirkland Lake et Timmins, que M. Champigny a insisté sur l’intérêt d’investir dans sa société, mais aussi dans l’exploration en général de ce vaste territoire.

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