Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Covid-19

Retour

01 juin 2020

Le CISSS rappelle l’importance de se faire tester

Le nombre de tests a baissé dans la dernière semaine

COVID-19

©Photo - Archives - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Le nombre de cas confirmés de COVID-19 en Abitibi-Témiscamingue est demeuré stable à 167, en date du dimanche 31 mai à 18h. Toutefois, le CISSS rappelle l’importance de se faire dépister, après avoir enregistré une baisse significative du nombre de tests effectués la semaine dernière.

Lors de son point de son point de presse du lundi 1er juin, le CISSS n’a rapporté aucun nouveau cas confirmé dans la région. Il y a toutefois une personne rétablie de plus, pour 154. Avec les trois décès comptabilisés à ce jour, c’est donc dire qu’il y a présentement 10 cas actifs dans la région. Une de ces personnes est actuellement hospitalisée au centre désigné à Rouyn-Noranda.

La directrice intérimaire de la santé publique, la Dre Omobola Sobanjo, a de nouveau insisté sur l’importance de respecter les consignes sanitaires, notamment pour les rassemblements extérieurs. Il faut aussi rester à la maison si l’on manifeste un ou des symptômes de la COVID-19 (toux, fièvre, difficultés respiratoires ou perte d’odorat). Il ne faut pas non plus hésiter à appeler le 1-877-644-4545 le cas échéant afin d’obtenir une évaluation et possiblement un rendez-vous pour subir un test de dépistage.

Il faut se faire tester

La directrice intérimaire de la santé publique a reconnu que moins de tests de dépistage avaient été effectués dans la dernière semaine en Abitibi-Témiscamingue. «Si on regarde la moyenne pour le mois de mai, on parle de 40 tests par jour. Mais dans la dernière semaine, alors qu’on en faisait habituellement plus de 300 par semaine, nous avons effectué que 264 tests. C’est pour ça que je rappelle que c’est important d’appeler. On a des tests, on est capable de vous prendre si vous avez des symptômes», a-t-elle insisté.

Publicité

Défiler pour continuer

Dre Sobanjo craint que cette baisse des appels ne soit attribuable au ralentissement de la transmission de la COVID-19 dans notre région, ce qui peut faire croire aux gens que la maladie est déjà chose du passé. Mais elle a précisé que l’un des deux derniers cas confirmés avait été le fruit d’une transmission communautaire.

«Ils ne pensent pas qu’ils peuvent avoir la COVID s’ils présentent l’un des quatre symptômes. Ils pensent qu’étant donné qu’ils n’ont pas voyagé, ce n’est probablement pas la COVID. Mais je veux leur rappeler que c’est important, que la seule façon de savoir si quelqu’un est atteint de la COVID, c’est de faire passer le test et d’avoir le résultat. Ça nous aide ensuite à mener des interventions. Ces interventions incluent l’isolement de ces personnes et des personnes avec lesquelles elles ont eu des contacts prolongés. Ces mesures permettent de protéger notre entourage, mais aussi de sauver des vies», a-t-elle indiqué.

Élargir les tests

Par ailleurs, la Dre Omobola Sobanjo a répété que la stratégie de dépistage évoluait avec le temps. «On est en train de réfléchir comment on peut détecter rapidement les gens qui ne nous appellent pas ou ceux qui sont asymptomatiques, mais qui sont en mesure de transmettre le virus. Quand un cas est confirmé, on dépiste déjà plus largement les personnes qui ont été en contact avec cette personne. On réfléchit aussi à la possibilité d’inclure plus de symptômes, pas juste les quatre qu’on connaît. On pourrait inclure d’autres symptômes à partir de ce qui ressort de nos enquêtes, comme la fatigue, la perte d’appétit, etc.», a-t-elle laissé entendre.

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média