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05 juin 2020

COVID-19: pas le temps de relâcher malgré la stabilité

Seulement 3,4 cas par 100 000 habitants du 17 au 30 mai

COVID-19

©Depositphotos

Le port du couvre-visage est fortement recommandé.

Les statistiques demeurent stables une fois de plus en lien avec la COVID-19, mais ce n’est pas une raison pour relâcher dans les mesures d’hygiène alors que le déconfinement graduel de poursuit, prévient le CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue.

En effet, en date du jeudi 4 juin à 18h, on ne rapportait aucun nouveau cas confirmé dans la région. On parle donc toujours de 168 cas à ce jour, dont 157 sont rétablis et quatre sont malheureusement décédés. Il y a donc 7 cas actifs rattachés à la région. Aucun d’eux n’est hospitalisé au centre désigné à Rouyn-Noranda, mais il y en a deux hospitalisés à l’extérieur de la région.

Lors du point de presse du 5 juin, la PDG du CISSS Caroline Roy a réitéré l’importance de continuer à respecter toutes les consignes et mesures édictées par la santé publique. «Le port du couvre-visage est maintenant recommandé, très fortement recommandé à partir du moment où on va dans des lieux publics, et particulièrement lorsque ce sera incertain qu’on pourra respecter la distanciation de deux mètres», a-t-elle déclaré, en rappelant que cette mesure servait d’abord à protéger les autres.

Rappel des mesures

Elle a ensuite rappelé qu’il fallait le porter même si l’on ne manifeste aucun symptôme lié à la COVID (toux, fièvre, difficultés respiratoires, perte d’odorat). «Parce qu’on peut être infecté et asymptomatique ou être en phase présymptomatique. Il faut le porter dans les lieux publics, mais aussi dans nos installations, et ça inclut les cliniques médicales, les services en CLSC… je vous encourage à le porter quand vous venez consulter pour un service de santé ou des services sociaux», a insisté Mme Roy.

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Les autres mesures d’hygiène doivent aussi s’intégrer à nos habitudes quotidiennes, de la limitation des contacts à l’étiquette respiratoire en passant par la distanciation physique, les barrières physiques, le lavage des mains et la désinfection fréquente des surfaces à la maison et au travail. «Le message, je pense qu’on va le répéter tout l’été. Ce n’est pas dans nos habitudes d’avoir à appliquer toutes ces mesures dans notre quotidien. Alors, plus on fera la reprise d’activités avec le déconfinement, plus on risque de retomber dans nos vieilles habitudes», a-t-elle prévenu.

Beaucoup moins de cas

Pour sa part, la directrice par intérim de la santé publique Dre Omobola Sobanjo a fait valoir que les mesures mises en place depuis le début de la pandémie portent fruit. Elle a indiqué qu’avec 168 cas depuis le début de la crise, l’Abitibi-Témiscamingue démontrait un taux de 114 cas par 100 000 habitants. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que pour avoir un bon contrôle, il faut moins de 50 cas par 100 000 habitants.

«Or, ici en Abitibi-Témiscamingue, si on regarde entre le 17 et le 30 mai, on a seulement 3,4 cas par 100 000 habitants. Ç’a beaucoup diminué dans les dernières semaines. Avec toutes les mesures mises en place, on a eu moins de cas. Cette semaine, on a eu plusieurs jours où il n’y a eu aucun cas confirmé», a-t-elle rappelé.

Plus de tests

Un autre indicateur important pour l’OMS et la santé publique, c’est le nombre de tests effectués. En début de semaine, la Dre Sobanjo a lancé un appel aux citoyens de ne pas hésiter à appeler au 1-877-644-4545 s’ils manifestaient un ou des symptômes de la COVID-19 afin de subir un test si nécessaire. Le nombre de tests avait chuté sous les 40 par jours (264) la semaine dernière.

«Depuis le 1er juin, nous sommes à 58 tests par jour en moyenne, pour un total de 231 en quatre jours. Ça démontre que les gens ont bien répondu à l’appel. Nous avons aussi eu des situations où nous avons dû dépister d’autres personnes parce qu’elles ont eu des contacts étroits avec des cas confirmés», a-t-elle indiqué.

Dre Sobanjo a aussi renchéri sur l’importance de limiter ses contacts, une mesure qui avait été renforcie par le confinement. «Avant la pandémie, une étude démontrait que chaque Québécois avait des contacts étroits avec 12 personnes dans une journée. Ce nombre a chuté drastiquement à 4 durant le confinement, puis avec le déconfinement, il augmente, mais à 7-8 par jour. Avec les mesures qui protègent les gens, les risques de propagation sont beaucoup plus petits. On le voit dans nos enquêtes épidémiologiques, les gens ont eu peu de contacts», a-t-elle souligné.

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