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19 juin 2020

Dominic Chamberland - dchamberland@lexismedia.ca

Le jeune accusé de meurtre reste sous garde judiciaire

Justice - Maltraitance

©Photo - Archives

L’adolescent de 14 ans accusé de meurtre non prémédité à l’endroit d’un garçon de 13 ans demeure sous garde judiciaire, la détention pour les mineurs, jusqu’à nouvel ordre.

Accompagné d’une travailleuse sociale, le suspect revenait devant le Tribunal de la jeunesse par voie téléphonique jeudi après-midi, au palais de justice de Val-d’Or, pour sa troisième comparution depuis son arrestation, en début de semaine.

La procureure de la Couronne, Me Mélanie-France Tourigny, s’est de nouveau opposée à sa remise en liberté. L’adolescent demeure donc sous garde judiciaire et reviendra devant la cour le 25 juin, où une date devrait être fixée pour la tenue de son enquête sur remise en liberté. L’avocat du jeune accusé, Me Samuel Bérubé, a indiqué au tribunal qu’il avait besoin de temps pour prendre connaissance du dossier et qu’il s’affairait à élaborer un plan d’élargissement pour son client.

À la suite de son arrestation, le suspect avait comparu une première fois par voie téléphonique, dans la nuit de dimanche à lundi dernier, avant de revenir en cour lundi après-midi. Tout en s’opposant une première fois à sa remise en liberté, Me Tourigny avait alors avisé le tribunal de la possibilité qu’elle demande que le suspect soit soumis à une peine pour adulte s’il est déclaré coupable, selon les explications fournies par le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) de Val-d’Or.

Rappelons que l’adolescent de 14 ans fait face à une accusation de meurtre au deuxième degré en lien avec le décès par balle d’un garçon de 13 ans survenu dimanche dernier dans une résidence du quartier Vassan, à Val-d’Or. Après enquête, la Sûreté du Québec a confirmé que la victime avait reçu une décharge d’arme à feu.

Comme l’accusé et la victime sont d’âge mineur, la SQ ne peut divulguer le lien entre eux, tandis que leur identité doit évidemment rester confidentielle. Une ordonnance de la cour interdit d’ailleurs la publication de toute forme d’information pouvant permettre d’identifier l’accusé, la victime et les témoins de l’affaire.

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