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21 juin 2020

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

Les courtiers sauvent les meubles

La relance de l’immobilier, le 11 mai, a permis de limiter les pertes au niveau de la vente de maisons

Vente_maisons_Rouyn

©Patrick Rodrigue

Si le mois de mai 2020 s’est traduit par une baisse de 30 % par rapport aux ventes de 2019, c’est tout de même deux fois moins pire que les résultats désastreux enregistrés en avril.

Après un mois d’avril qualifié de désastreux par la Chambre immobilière de l’Abitibi-Témiscamingue, la relance des activités dans l’immobilier, à partir du 11 mai, a permis aux courtiers de la région de limiter les pertes au niveau de la vente de maisons.

Alors que les conséquences de la crise sanitaire de la COVID-19 s’étaient soldées par une baisse de 61 % des ventes en avril par rapport à pareille date en 2019, du jamais vu dans l’histoire de la région, le mois de mai s’est plutôt terminé avec une baisse de 30 %.

Les courtiers de l’Abitibi-Témiscamingue sont ainsi parvenus à vendre 125 propriétés, contre 179 en mai 2019. La baisse la plus notable a été enregistrée au niveau des résidences unifamiliales, alors que les ventes sont passées de 152 à 91, soit un recul de 40 %.

La Vallée-de-l’Or sauve la mise

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Le mois de mai 2020 a cependant donné lieu à une surprise. Alors que la Société canadienne d’hypothèque et de logement prédisait que les maisons sur le marché de la revente risquaient de perdre jusqu’à 18 % de leur valeur, le prix médian pour l’Abitibi-Témiscamingue a plutôt bondi de 15 %, passant de 195 000 $ à 225 000 $.

«Si l’ensemble de la région affichait une légère baisse, allant de 4 % à 8 % selon les secteurs, la valeur des propriétés unifamiliales est restée stable en mai à Rouyn-Noranda, mais elle a augmenté pour un deuxième mois d’affilée dans la Vallée-de-l’Or, avec une hausse de 13 %», a précisé Robert B. Brière, directeur de la Chambre immobilière de l’Abitibi-Témiscamingue, par voie de communiqué.

Les vendeurs se laissent désirer

Ce dernier a cependant reconnu que le faible taux d’inscription de nouvelles propriétés à vendre que la région connaît depuis deux mois se fait sentir. Si les acheteurs sont au rendez-vous, alors que certains courtiers confirment avoir reçu plusieurs offres simultanées pour une même propriété, les vendeurs tardent à se manifester.

«C’est compréhensible, a mentionné M. Brière. Cependant, le nombre de propriétés sur le marché de la région, qui est nettement plus bas que l’an dernier, devrait sans doute en inciter plusieurs à entrer dans la danse.»

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