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02 juillet 2020

COVID-19: les voyageurs auront accès au dépistage

La région se dirige vers le 0 cas actif

Coronavirus

©Photo Unsplash SJ Objio

Alors que l’Abitibi-Témiscamingue se dirige allègrement vers une absence de cas actifs sur son territoire, le CISSS se dit prêt à tester les gens de la région qui reviendront de vacances et qui craindront d’avoir été exposés à la COVID-19.

En effet, en date du 1er juillet à 18h, la région n’affichait toujours qu’un seul cas actif sur les 172 confirmés depuis le début de la pandémie, une situation relativement stable qui ouvre de nouvelles portes au CISSS en matière de dépistage.

«Bientôt, si la situation se poursuit, nous serons une région avec aucun cas actif. Ça va augmenter les chances que les nouveaux cas arrivent par importation. Il sera important pour nous de pouvoir détecter rapidement ces cas-là. C’est pour ça qu’on ajuste de façon fréquente notre stratégie de dépistage. Donc, on va pouvoir l’offrir aux personnes qui reviennent d’un voyage à l’extérieur de la région, et qui croient avoir été exposés à la COVID-19, même s’ils n’ont pas de symptômes (toux, fièvre, difficultés respiratoires, perte d’odorat). C’est nouveau parce qu’on arrive presque à la fin de nos cas actifs, Ça va devenir très important de pouvoir agir en amont», a indiqué jeudi la Dre Omobola Sobanjo, directrice intérimaire de la santé publique dans la région, lors du point de presse hebdomadaire du CISSS.

Isolement volontaire

Elle rappelle toutefois qu’un résultat négatif ne permet pas d’exclure qu’une personne ait contracté la maladie. «Ça permet plutôt de dire qu’au moment où on a fait le test, il n’y avait pas une assez grande charge virale. Si les gens craignent d’avoir été exposés et qu’ils font un test négatif, il demeure important de surveiller si des symptômes apparaissent dans les 14 jours et si c’est le cas, de se faire dépister de nouveau», a-t-elle fait valoir.

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D’ailleurs, la santé publique recommande aux gens qui rentrent de vacances à l’extérieur de la région de se mettre en isolement volontaire si c'est possible pour eux, surtout s’ils reviennent d’une région où la transmission communautaire est présente. «Ça peut aussi être en lien avec le type d’activités auxquelles ils ont participé ou s’ils visitent des lieux publics où ils se retrouvent avec plusieurs personnes provenant de plusieurs régions. Ça augmente le risque d’être exposé. Donc, si le travail le permet, par exemple, les gens peuvent peut-être faire du télétravail pendant les 14 jours suivant leur retour. Et s’ils ont des symptômes, on recommande d’appeler pour avoir un dépistage», a indiqué la Dre Sobanjo.

Plus de dépistage d'asymptomatiques

Questionnée sur le nombre de tests de dépistage effectués dans les derniers jours, la directrice intérimaire de la santé publique a indiqué qu’elle ne pouvait donner de chiffres pour le moment.

«Nous avons changé la façon de colliger les données en lien avec le dépistage. Au début de la pandémie, les personnes dépistées étaient surtout des personnes avec des symptômes, donc il était moins pertinent de distinguer dans quelle catégorie la personne se trouvait. Maintenant, étant donné qu’on élargit et qu’on dépiste plus de personnes asymptomatiques, par exemple les personnes qui viennent chercher des services dans nos établissements, notre stratégie a changé et la comptabilisation se fait de façon différente. Nous allons avoir des données à vous présenter, mais on ne les a pas encore. Ce que je peux confirmer, c’est qu’il y a encore beaucoup de tests et qu’il y a beaucoup plus de personnes asymptomatiques qui sont dépistées», a fait savoir la Dre Omobola Sobanjo.

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