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13 août 2020

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

Place au reboisement!

Trois millions d’arbres pourront être plantés dans les forêts privées de la région d’ici la fin de 2021

Friches

©Patrick Rodrigue

Pas moins de 138 000 hectares de terres en friche de la région seront priorisées pour le reboisement. D’ici la fin de 2021, 2300 hectares devraient ainsi l’être, pour un total de 3 millions d’arbres.

Les intervenants des mondes agricole et forestier de la région se sont finalement entendus pour procéder au reboisement d’une certaine partie de terres agricoles en friche, un problème qui préoccupait depuis longtemps la Fédération régionale de l’UPA d’Abitibi-Témiscamingue (UPA-AT).

L’UPA, le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ), le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs ainsi que l’Agence régionale de mise en valeur des forêts privées de l’Abitibi ont récemment signé une entente en ce sens, mettant fin à près de deux ans de négociations.

Il a ainsi été convenu que des 510 000 hectares (5100 km2) de terres agricoles laissées en friche dans la région, 138 000 (1380 km2) seront préautorisés au reboisement. Ces terres sont localisées dans toutes les MRC de la région, à l’exception du Témiscamingue, ainsi que sur le territoire de Valcanton, en Jamésie.

«On a enfin trouvé le moyen de s’entendre, s’est réjoui le président de l’UPA-AT, Pascal Rheault. Je tiens d’ailleurs à souligner l’important travail réalisé par le MAPAQ et l’Agence dans ce dossier. Plusieurs des 138 000 hectares concernés par l’entente étaient déjà des secteurs relativement boisés localisés en zone verte avec des friches avancées. Quant aux 372 000 hectares restants, ils pourront être reboisés eux aussi, mais seulement s’ils répondent aux huit critères d’évaluation du MAPAQ. Et ce sera alors seulement par petits endroits. Par la suite, il y aura des rencontres à chaque année pour évaluer la situation et s’ajuster en conséquence.»

Deux importants défis

Le plus important défi consistait effectivement à conserver le potentiel agricole de ces terres qui ne sont pas utilisées en ce moment et où la nature sauvage reprend tranquillement ses droits.

«Dans la région d’Amos et en Abitibi-Ouest, on a les deux plus importants potentiels agricoles de tout le Québec. Déjà, avec l’importance que prennent l’achat local et le bien-être animal chez la population, on sait que la demande pour les terres agricoles de qualité va s’accroître. De plus, si la tendance se maintient, dans 25-30 ans, on va avoir les mêmes conditions de croissance que dans le Sud du Québec. Avec l’importance d’assurer notre autonomie alimentaire, il faut donc s’assurer de pouvoir exploiter ce potentiel sans avoir à défricher à nouveau, comme l’avaient fait les pionniers de notre région», a fait valoir M. Rheault.

L’autre défi consistera à trouver suffisamment de reboiseurs pour planter pas moins de 3 millions d’arbres, d’ici la fin de 2021, sur quelque 2300 hectares de friches parmi les 138 000 désormais ouverts à cette opération. Dès la fin de 2017, l’Agence régionale avait déjà reçu 8 M $ en vertu du Fonds pour une économie à faibles émissions de carbone pour réaliser ce projet d’envergure, mais il fallait d’abord s’entendre avec le monde agricole. «C’est un volume de reboisement deux fois supérieur à ce que l’Agence régionale fait chaque année, a mentionné Pascal Rheault. C’est aussi près de la moitié des 5000 hectares autorisés par le gouvernement pour l’ensemble du Québec.»

Commentaires

22 août 2020

pierremorissette

lumiere au bout du tunnel, TTENTION CEST IN TRAIN QUI SEN VIENT

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