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15 septembre 2020

Comment assurer la pérennité des orignaux dans La Vérendrye?

Le MFFP collabore avec la communauté algonquine

Orignal

©Photo : gracieuseté

Par souci de précaution, avant même l’inventaire de l’hiver dernier, la Sépaq avait décidé de réduire l’offre de permis de chasse sportive dans la réserve faunique de 30 % pour la saison 2020.

Après avoir dévoilé cet été les résultats d’une étude concernant la baisse du nombre d’orignaux vivants dans la Réserve faunique La Vérendrye, le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP) poursuit ses discussions avec les communautés algonquines et le Conseil tribal de la nation algonquine pour assurer la pérennité de ces grandes bêtes. 

Des rencontres se sont tenues les 10 juin, 16 juillet et 31 juillet 2020 avec les communautés pour présenter l’analyse faite par le MFFP des données récoltées lors de l’inventaire et dégager des constats communs quant à la situation de l’orignal dans ce secteur. 

«Les discussions se poursuivent afin que tout soit mis en œuvre pour instaurer des mesures concrètes, tant pour la chasse sportive que pour la chasse de subsistance, afin d’en réduire l’impact sur la population d’orignaux dans la Réserve faunique La Vérendrye», indique-t-on dans un communiqué du MFFP. 

Du côté du Conseil tribal de la nation algonquine anishinabe, l’on réclame un moratoire sur la chasse sportive dans la Réserve faunique La Vérendrye, une requête qui avait déjà déposé en 2019, mais elle n’avait pas eu de suite. Jusqu’à ce jour, le ministère estime qu’un moratoire n’est pas nécessaire, puisque la situation n’est pas jugée comme étant critique. 

«Nous partageons les mêmes préoccupations quant à l’importance d’assurer la conservation de la ressource et sa pérennité pour les générations actuelles et futures et entendons poursuivre le dialogue avec les communautés autochtones», déclare-t-on du côté du MFFP. 

Moins d’orignaux 

Le 18 août dernier, le MFFP dévoilait un rapport dans lequel il faisait état du nombre d’orignaux répertoriés à l’hiver 2020, soit 2074 bêtes. Les échantillons observés lors des survols ont permis d’établir que la population était composée de 61 % de femelles adultes, de 26 % de mâles adultes et de 13 % de veaux. Le ratio chez les adultes était de 42 mâles pour 100 femelles, tandis que l’indice de productivité était de 22 veaux par 100 femelles adultes. 

Les résultats, qui ont été transmis aux communautés anishinabe, font également état d’une densité de 2,06 orignaux par 10 km2. Tout en n’étant pas jugé critique par le MFFP, ce résultat est inférieur aux 3,2 originaux par 10 km2 estimés lors du précédent inventaire réalisé en 2008. Il faut remonter à 1994 pour avoir un autre inventaire. À ce moment-là, la densité avait été évaluée à 2,8 orignaux par 10 km2. «Il apparaît que cette population d’orignaux subit une pression de chasse légèrement supérieure à sa capacité d’accroissement», a mentionné le MFFP. 

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