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15 septembre 2020

Jean-François Vachon - jfvachon@lexismedia.ca

Un autre Valdorien chez les Huskies

Anthony Turcotte se taille une place avec la meute

Anthony Turcotte

©Jean-François Vachon - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Au cours des dernières années, les Huskies ont pris un malin plaisir à aller piger dans la cour de leur voisin. Après les Jérémy Lauzon, Zachary Lauzon, Mathieu Boucher et compagnie, c’est au tour d’Anthony Turcotte de rejoindre la formation rouynorandienne.

«Les Foreurs, c’est rendu juste un autre club pour moi. Je les ai oubliés. Je suis rendu Huskies. C’est la même chose pour toute la famille», a lancé le jeune Valdorien.

Il faut dire qu’à son année de repêchage, à 15 ans, il évoluait sous les ordres de Garry Parke avec les Citadelles midget espoir de Rouyn-Noranda. Fier Valdorien, Anthony Turcotte défendait son alma mater contre son pilote. «Il m’a appelé la soirée même de ma confirmation avec les Huskies», a confié l’attaquant de 17 ans.

«C’est tout un feeling de se tailler une place avec les Huskies. C’est dur à décrire. En fait, je ne l’ai pas encore réalisé. Je pense que ça va venir quand la saison va vraiment commencer. Juste le premier entraînement a été incroyable», a-t-il ajouté.

Un seul objectif

Anthony Turcotte a profité de la pandémie pour mettre ses énergies à un seul endroit.

«Je me suis entraîné dans le seul but de percer l’alignement. Cinq jours par semaine dédiés à cet objectif. Je ne me voyais pas ailleurs» - Anthony Turcotte

Il faut dire que le camp allait être écourté. En une semaine, il devait faire ses preuves. «Dans un camp comme ça, tu ne peux pas prendre de journées de congé. Tu dois toujours te présenter. Je pense que j’ai bien fait. Je jouais avec confiance», a-t-il mentionné.

La dernière nuit avant les derniers retranchements fut un peu plus longue que d’habitude. «J’étais confiant, mais, en même temps, tu ne sais jamais ce qui va arriver. Tu stresses toujours un peu. Quand je suis entré dans le bureau de l’entraîneur, la rencontre s’est amorcée. On a parlé du camp, de ce que j’ai bien fait, moins bien fait. Puis, il m’a annoncé que je faisais l’équipe. Comme j’avais mon masque, je pense qu’il a pu voir mon soulagement et ma joie dans mes yeux», a-t-il raconté.

Une comparaison de taille

Quand Mario Pouliot voit jouer le Valdorien, une comparaison lui vient en tête. «Il me rappelle Samuel L’Italien que j’ai eu comme joueur avec le Titan d’Acadie-Bathurst», a précisé le pilote.

«Je me rappelais l’avoir vu quand le Titan avait gagné la Coupe Memorial. Mais, après que Mario Pouliot m’a comparé à lui, je suis allé voir ces statistiques. Je trouve que c’est quand même une belle comparaison», a pour sa part commenté le principal intéressé.

Ce dernier compte maintenant se concentrer sur ce qu’il a à faire. «On est dans une mini-bulle à Rouyn-Noranda. Je pense que ça nous permet de nous concentrer vraiment sur le hockey et sur l’école. Je veux continuer de m’améliorer et je vais pousser pour ça», a-t-il souligné.

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