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16 septembre 2020

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

Agnico Eagle émerge tranquillement de la crise

La COVID-19 coûtera en moyenne 330 000 $ par mois aux mines abitibiennes

Rail-Veyor  Goldex Agnico-Eagle Abitibi

©Photo Agnico Eagle

Le système Rail-Veyor installé à la mine Goldex fait partie des initiatives d’Agnico Eagle pour améliorer la productivité de ses mines abitibiennes.

Après avoir subi une baisse de production d’or au cours des derniers mois en raison de la pandémie de COVID-19, les mines abitibiennes d’Agnico Eagle ont repris leurs opérations avec une ardeur renouvelée.

À la mine LaRonde de Cadillac/Preissac, le rapport trimestriel d’Agnico Eagle fait état d’une production, du 1er avril au 30 juin, de 74 317 onces d’or. Il s’agit d’une baisse de 19,9 % par rapport aux 92 756 onces d’or produites durant la même période en 2019. 

Cette réduction est principalement imputable à deux raisons. D’abord, la nécessité de procéder à des travaux supplémentaires de stabilisation des sols dans le secteur Ouest de la mine a retardé l’accès au minerai à plus haute teneur en or qui s’y trouve. Ensuite, l’état d’urgence sanitaire décrété au début du printemps a contraint Agnico Eagle à suspendre temporairement ses opérations. Le circuit LaRonde de traitement du minerai n’a ainsi pu reprendre ses activités de traitement du minerai que le 29 avril, tandis que le circuit LZ5, qui traite le minerai en provenance de ce gisement satellite, n’a redémarré que le 2 mai. 

Du côté de la mine Goldex à Val-d’Or, la production a reculé de 32,6 %, passant de 34 325 à 23 142 onces d’or. Tout comme pour la mine LaRonde, Agnico Eagle impute ces moins bons résultats à la suspension temporaire des opérations, mais aussi à une séquence de minage qui comprenait du minerai à plus faible teneur en or. 

330 000 $ par mois à cause de la COVID-19 

Par ailleurs, la suspension des opérations, de la fin mars à la mi-avril, s’est traduite pour Agnico Eagle par des coûts totalisant 8,2 M $ pour ses opérations en Abitibi-Témiscamingue, soit les mines LaRonde, Goldex et Canadian Malartic (50 % des parts). La société minière prévoit désormais des coûts récurrents de 330 000 $ par mois. Ces frais couvriront notamment l’achat d’équipements de protection individuelle supplémentaires et les nouvelles mesures de sécurité. Comme ces dépenses seront nécessaires pendant sans doute encore un bon moment, Agnico Eagle a décidé de les inclure dans ses coûts de production. 

Plus d’automatisation, plus en profondeur 

En matière de développement, la société minière poursuit l’évaluation d’équipements automatisés à la mine LaRonde (15 % du minerai à LZ5 est déjà extrait par des engins autonomes) afin de réduire les risques pour le personnel et d’améliorer la productivité lors des protocoles sismiques. Environ 30 % des galeries de production au complexe ont ainsi été creusées soit à partir de la surface, soit en mode assisté. 

Le développement de LaRonde 3, à partir de 3,1 km sous terre, s’est également poursuivi, tandis que le dénoyage de la zone LR11-3, sous l’ancienne mine Bousquet 2, devrait débuter incessamment. Agnico Eagle estime être en mesure d’en débuter l’exploitation commerciale en 2022. 

Enfin, à Goldex, une nouvelle unité de maintenance pour le système de convoyeurs souterrains automatisés Raul-Veyor a été complétée sous terre. La société minière considère que cet équipement devrait lui permettre de hausser à plus de 7000 tonnes par jour la production de minerai à partir des zones inférieures de la mine. 

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