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04 octobre 2020

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

1 M $ pour améliorer le bilan environnemental des mines

L’UQAT réalisera trois projets, dont l’évaluation de l’argile comme matériau de construction dans les parcs à résidus

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©Marc-André Gemme

Une des recherches réalisées à l’UQAT portera sur l’utilisation de l’argile, une ressource qu’on retrouve en abondance dans la région, dans la construction d’ouvrages miniers.

L’UQAT obtiendra plus de 1 M $ sur une enveloppe gouvernementale de 7,4 M $ pour mener à bien trois projets de recherche destinés à améliorer le bilan environnemental des mines.

Le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles (MERN) et le Fonds de recherche du Québec – Nature et technologies, ont récemment annoncé l’octroi d’une aide financière globale de 7 435 539 $ à 21 projets de recherche destinés à soutenir le secteur minier du Québec. Financés dans le cadre du Programme de recherche en partenariat sur le développement durable du secteur minier, ces projets sont répartis entre l’UQAT, Polytechnique, l’Université Laval, l’Université McGill, l’Université Concordia, l’Université de Sherbrooke, l’UQAC et l’Institut national de la recherche scientifique.

L’UQAT s’est taillée une bonne part du gâteau, avec un soutien de 1 027 176 $ pour trois projets de recherche. Le MERN a fait savoir que les résultats de ces études devraient être connus d’ici 2025.

Trois projets de recherche

Le professeur Bruno Bussière, directeur scientifique de l’Institut de recherche en mines et environnement (IRME) et titulaire de la Chaire industrielle sur la restauration des sites miniers, à Rouyn-Noranda, disposera de 381 000 $ pour réaliser l’analyse du comportement des parcs à résidus miniers en conditions nordiques.

À Amos, le professeur Vincent Cloutier, directeur de l’IRME et directeur scientifique du Groupe de recherche sur l’eau souterraine, obtiendra un montant identique afin d’optimiser la gestion environnementale des sites miniers. Il s’attardera particulièrement aux écoulements diffus de contaminants dans l’environnement.

Enfin, à Val-d’Or, le professeur Abdelkabir Maqsoud, directeur des programmes en études supérieures spécialisées en génie minier et de la maîtrise en génie minéral, recevra 265 176 $ pour valoriser les matériaux argileux, une ressource qu’on retrouve en abondance en Abitibi-Témiscamingue et dans le Nord-du-Québec, et déterminer s’il est possible de les intégrer et comment le faire comme matériaux de construction dans les ouvrages miniers.

Ailleurs, mais ici

Plusieurs projets réalisés par d’autres institutions génèreront éventuellement des impacts pour les mines en opérations en Abitibi-Témiscamingue et dans le Nord-du-Québec. Par exemple, un projet proposé par l’Université Laval, examinera une nouvelle technique de restauration de sites miniers à drainage acide à base de plantes et de micro-organismes aptes à vivre dans des conditions de forte acidité. L’étude sera réalisée sur l’ancien site minier Aldermac, dans le quartier Arntfield de Rouyn-Noranda.

Un autre projet, celui-là développé par l’Université de Sherbrooke visera la mise en place d’une approche de restauration minière qui valorisera le patrimoine vivant du territoire Eeyou-Itschee en Jamésie.

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