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14 octobre 2020

Apprivoiser les routes forestières grâce à la télédétection

Questions d'avenir en bref

UQAT_Osvaldo_Valeria

©Patrick Rodrigue

Les travaux sont notamment supervisés par le professeur Osvaldo Valeria.

Chaque mois, le Service des communications de l'UQAT propose une chronique pour démystifier le rôle des recherches réalisées par les chercheurs de l'université régionale.)

 

Si l’Institut de recherche sur les forêts (IRF) est surtout connu pour ses études fondamentales sur le milieu forestier, il a aussi développé des projets très pragmatiques, comme l’analyse des chemins forestiers.

Le Québec compte des milliers de kilomètres de chemins forestiers, ce qui représente l’équivalent de 15 fois le tour de la Terre. Cependant, leur localisation exacte et leur accessibilité demeurent des informations difficiles à trouver, à moins de s’y rendre directement. Nombreux seront ceux qui auront quelques surprises en cette période de la chasse!

Au Laboratoire de systèmes d’information géographique de l’UQAT, l’expertise en télédétection a été mise au service d’une meilleure compréhension de la détection et de la dégradation des chemins. Une analyse d’images satellites (Sentinel) et de données LiDAR, une technique utilisant un laser aéroporté pour balayer la surface du sol et la structure de la végétation à haute résolution, a été réalisée pour caractériser les chemins forestiers.

Depuis quelques années déjà, des projets notamment supervisés par le professeur Osvaldo Valeria ont permis de peaufiner le traitement des données et l’information afin de détecter de manière automatisée la présence de chemins forestiers – même ceux cachés en dessous de la végétation et ceux qui ont été abandonnés – et d’identifier le niveau de dégradation selon plusieurs paramètres.

Les résultats sont très prometteurs, car en plus de développer un outil pour cartographier précisément les chemins ainsi que leur morphologie (largeur, pente, etc.) et leur état de dégradation, les modèles développés permettent d’anticiper l’état du réseau de chemins dans le temps, avec une erreur moyenne de 8 %. Des variables qui prédisposent les chemins à une plus forte dégradation ont aussi été identifiés. Ces travaux de recherche offrent dorénavant une meilleure information permettant de maximiser les retombées économiques, environnementales et sociales que présentent les chemins forestiers au Québec.

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