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29 octobre 2020

Patrimoine religieux: le travail de Ghislain Roy reconnu

Pour son engagement dans la Fondation Héritage

Ghislain Roy

©Martin Guindon - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Ghislain Roy

L’engagement de Ghislain Roy dans la Fondation Héritage a été reconnu par le Conseil du patrimoine religieux du Québec (CPRQ), qui lui a remis le Prix d’excellence dans la catégorie Bénévole, le 28 octobre.

La campagne de financement qu’il dirige de main de maître est en voie d’atteindre son objectif révisé à la hausse à 2 millions de dollars, avec des engagements qui atteignent 1,8 M $. Ces sommes serviront notamment à l’important projet de restauration de la cathédrale Sainte-Thérèse-d’Avila à Amos.

«Comme je dis toujours, je ne suis pas seul là-dedans. Il y a toute une équipe avec moi. On a une équipe exceptionnelle à la Fondation Héritage, une coordonnatrice qui fait de l’excellent travail et aussi les gens de la Fabrique qui s’occupent de tout le volet construction. C’est donc un prix que je partage avec toute l’équipe», souligne d’entrée de jeu le lauréat national, à qui on a parlé jeudi.

Son rôle de président, c’est «de faire bouger les choses», dit-il. Et il va aussi au front quand vient le temps de solliciter des sommes auprès d’organismes, d’entreprises et d’individus. «Solliciter de l’argent, ce n’est pas tout le monde qui accepte ce genre de mandat-là», reconnaît-il.

«S’il y en a qui sont prêts à nous appuyer financièrement, on les accueille à bras ouverts» - Ghislain Roy

Un défi de taille

Ghislain Roy a pris la barre de la Fondation Héritage en 2014, après que celle-ci eut été en dormance pendant huit ans. «La Fondation n’avait plus d’argent. Il fallait la restructurer, aller chercher des gens avec les compétences nécessaires pour s’assurer d’avoir de bons résultats. Il y avait aussi déjà eu une levée de fonds et des travaux de restauration, et ça, les gens nous en parlaient quand on les approchait. Mais là, on fait ce qui aurait sans doute dû être fait à l’époque, soit d’aller vraiment en profondeur», raconte-t-il.

Avec son équipe, il parvient depuis deux ans à convaincre de plus en plus de gens de l’importance de préserver ce joyau du patrimoine religieux et historique de l’Abitibi. «Le plan pour inciter les familles à s’impliquer, je pense que ç’a été un bon point. On a aussi décidé de ne pas se limiter à Amos dans notre sollicitation. Des MRC ont accepté de s’impliquer. Des mines aussi. On a de l’argent qui vient de l’extérieur de la région et même de l’extérieur du Québec. Nous aurons une structure permanente qui va honorer les gens qui auront assuré financièrement la pérennité de la cathédrale. On ne peut pas se permettre de perdre ce bâtiment-là. Il faut le conserver pour les générations futures», insiste Ghislain Roy.

Constituer une réserve

En plus d’amasser la part du milieu, soit 20% des coûts totaux du projet estimé à 6 M $, la Fondation Héritage souhaite aussi mettre des sous de côté pour se constituer une réserve. «On veut aussi assurer la pérennité de la Fondation», rappelle Ghislain Roy. Ce fonds permanent pourra servir à appuyer des travaux de rénovation et d’entretien ponctuels.

 

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