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30 octobre 2020

Les syndiqués de l’APTS sans réponse après un an

Ils réclament une véritable négociation

APTS Amos manifestation

©gracieuseté

Une partie des employés syndiqués de l’APTS qui ont manifesté le 30 octobre devant l’hôpital d’Amos.

L’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux de l’Abitibi-Témiscamingue (APTS) a souligné le premier anniversaire du dépôt de ses demandes syndicales en manifestant devant l’hôpital d’Amos, le 30 octobre.

L’APTS représente environ 56 000 professionnels et techniciens dans une centaine de titres d’emplois au sein du réseau de la santé et des services sociaux, dont 1600 en Abitibi-Témiscamingue. Elle n’a toujours obtenu aucune réponse du gouvernement du Québec à ses demandes en vue du renouvellement des conventions collectives du secteur public, échues depuis le 31 mars dernier.

«On a déposé nos demandes en négociations nationales le 30 octobre 2019. Ça fait un an et ça ne bouge pas. Le gouvernement nous a fait des offres, mais elles n’ont aucun lien avec nos demandes. Donc, ça tourne en rond», dénonce Claudie Beaudoin, représentante nationale de l’APTS.

Ainsi, une trentaine de membres du syndicat ont manifesté devant l’hôpital d’Amos, sur l’heure du dîner, parce qu’on y trouve les bureaux de Caroline Roy, présidente-directrice générale du CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue. «Ce qu’on veut, c’est de demander l’appui des PDG des établissements pour qu’ils interpellent le ministère de la Santé et le Conseil du Trésor, pour leur dire que les syndicats veulent négocier, alors allons-y, on arrête de tourner en rond et on avance», souligne Mme Beaudoin.

Les syndiqués n’ont toutefois pu rencontre la PDG du CISSS-AT. «Elle n’était pas disponible. On a eu comme réponse que pour l’instant, elle ne souhaitait pas intervenir dans la négociation. On a quand même une rencontre prévue avec elle plus tard en novembre, alors on aura l’occasion d’en rediscuter avec elle», fait valoir Claudie Beaudoin.

Claudie Beaudoin APTS

©gracieuseté

Claudie Beaudoin

Réduire la surcharge de travail

Les demandes de l’APTS ont d’abord pour objectif de réduire la surcharge de travail de ses membres. «On le sait, le réseau prend de l’eau de toute part. Il y a de la surcharge de travail. C’est un cercle vicieux. La surcharge est là parce qu’il manque de personnel et il manque de personnel parce que les conditions ne sont pas attirantes. Ce qu’on propose donc, c’est de rendre les conditions de travail plus attrayantes. Plus de gens vont venir travailler dans le réseau et ça va régler en partie la surcharge», estime Claudie Beaudoin.

L’APTS croit notamment qu’on pourrait par exemple reconnaître les employés qui travaillent dans des secteurs plus difficiles en leur accordant des primes. «Si on prend en centre jeunesse. Il y a des gens qui travaillent avec des personnes qui ayant des troubles graves du comportement. Ce qu’on demande, c’est de donner des primes à ces gens-là. Sinon, ils vont y travailler un an ou deux, puis si c’est le même salaire dans un autre secteur où la clientèle est moins difficile, ils vont quitter pour ce secteur», avance Claudie Beaudoin.

 

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