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04 novembre 2020

Jean-François Vachon - jfvachon@lexismedia.ca

L’univers éclectique de Geneviève et Matthieu à l’écran

Opéra d’or, un premier court-métrage pour le duo

Genevieve et Matthieu Opéra d'Or

©Gracieuseté

Le court-métrage L’Opéra d’Or amène le cinéphile dans l’imaginaire du duo Geneviève et Matthieu.

En visionnant le court-métrage Opéra d’Or de Geneviève et Matthieu, on entre dans un monde un peu inconnu pour le grand public. Dans cet univers éclectique où l’art performatif rencontre le septième art, on construit sa propre histoire en se laissant surprendre par le duo.

Le duo l’avoue, il était nerveux et fébrile de voir leur œuvre se retrouver sur le grand écran du Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue (FCIAT). «On avait hâte de voir l’effet de cette œuvre, qui est quand même expérimentale, dans un environnement comme le Festival», a indiqué Matthieu Dumont.

«Dans l’art, souvent, tout est éphémère. On construit une exposition et on la déconstruit par la suite. De finir ce projet et de l’amener au grand écran, c’est un accomplissement. Ça nous permet d’entrer dans le monde de Monsieur et Madame tout le monde qui ont peut-être une certaine crainte de venir dans les galeries d’art ou les centres d’artistes. On a propulsé notre imaginaire dans le festival» - Geneviève Crépeau

C’est un peu ce côté éphémère qui les a amenés à se laisser tenter par un court-métrage. «On a toujours eu le goût, mais on avait besoin de faire nos classes. Comme le projet portait sur l’opéra, qui est quand même un art total, de le finaliser en film, ça allait de soi», a évoqué le duo.

Une adaptation

L’Opéra d’or, une performance de presque 45 minutes, a été adapté pour entrer dans un cadre d’une dizaine de minutes pour ce court-métrage. «On a repris des éléments. On l’a adapté pour ce médium. C’est une nouvelle version, une nouvelle œuvre pour nous», ont-ils expliqué.

Pour les aider à transformer cette œuvre performative en projection du septième art, ils ont pu compter sur l’œil aiguisé de Dominic Leclerc. «On n’a pas nécessairement fait plusieurs prises parce qu’on est des performeurs et des improvisateurs. On se base sur l’improvisation. On se laisse aller. On se nourrit de nos œuvres qui nous entourent. On génère des évènements. «Avec son œil, il a su capter les moments importants», ont souligné Geneviève et Matthieu.

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