La «SQtv» pour vulgariser le métier de policier

Une immersion au sein de la Sûreté du Québec

©Archives - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Jean-Raphaël Drolet, policier vulgarisateur pour la SQtv.

À raison de deux fois par mois, les citoyens pourront découvrir l’envers du décor du métier de policier de la Sûreté du Québec dans le cadre de capsules vidéos filmées lors d’interventions pour l’émission SQtv.

Ces capsules, qui seront diffusées sur la plateforme Instagram via le compte de la Sûreté du Québec, serviront à démystifier ce métier parfois méconnu pour éviter la désinformation et les préjugés.

«On est conscients que sur les médias sociaux, il y a beaucoup d’informations qui se transmettent. Les gens vont voir des interventions policières, se poser beaucoup de questions et émettre des conclusions rapidement sans avoir le portrait général de la situation, explique l’un des deux policiers vulgarisateurs de ce projet, Jean-Raphaël Drolet. Donc, nous allons répondre à leurs questionnements, démystifier ce que l’on fait et expliquer pourquoi on le fait.»

Grâce à des images captées par des caméras portatives, la population sera transportée à travers divers événements réels prenant place partout en Abitibi-Témiscamingue et dans la région de Québec (où le policier vulgarisateur Louis-Philippe Bibeau sera devant la caméra), pour découvrir l’envers du décor.

«Ce ne sera pas une émission de télé-réalité comme la série SQ, par exemple, précise le sergent Drolet. Oui, ce seront des événements réels, mais mon travail sera vraiment d’expliquer ce que les policiers font dans le cadre d’un incident précis.»

Tout dépendamment du succès de la SQtv, d’autres agents pourraient être greffés au projet pour présenter des situations prenant place ailleurs en province.

Voici le véhicule de la SQtv que le policier vulgarisateur Jean-Raphaël Drolet utilise pour circuler en Abitibi-Témiscamingue.

Un engouement grandissant

Au moment d’écrire ces lignes, seules les images de la bande-annonce de la SQtv étaient disponibles au grand public. Par contre, grâce au véhicule arborant le logo de l’émission qui est désormais en circulation, Jean-Raphaël Drolet constate un grand engouement autour de ce projet.

«Ça fait réagir les gens, assure-t-il. C’est tant mieux, car c’est un contact que l’on veut avoir avec les citoyens pour leur expliquer notre projet. Jusqu’à maintenant, nous sommes très satisfaits de la réception du public.»

De plus, de nombreux policiers ont exprimé leur intérêt à participer aux capsules vidéo. «Ils sont contents, car on le sait que c’est un métier qui suscite beaucoup de questions, qui intrigue les gens, mais lors d’une intervention, on n’a pas le temps d’expliquer en détails ce qui se passe», signale le sergent Drolet.

Commentaires