Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Culture

Retour

06 novembre 2020

Jean-François Vachon - jfvachon@lexismedia.ca

La Odisea de Los Giles triomphe au FCIAT

Les films en langue espagnole se signalent

La Odisea de Los Giles

©Gracieuseté

La Odisea de Los Giles a remporté le GrandPrix Hydro-Québec devançant le film Danser sous la pluie de Rachelle Roy.

Le public du Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue a rendu son verdict: La Odisea de Los Giles, réalisé par Sebastián Borensztein a mis la main sur le GrandPrix Hydro-Québec (prix du public).

Le film qui suit les péripéties d’un groupe de «couillons» comme il se surnomme qui a vu toutes leurs économies partir en fumée en raison d’un directeur de banque corrompu au profit d’un avocat. Décidant de reprendre leur bien, le groupe se lance dans un plan un peu foireux dans lequel ils rencontreront de nombreux problèmes.

Cette réalisation argentine a su faire rire le public témiscabitibien pour devancer Danser sous la pluie de Rachelle Roy et Club Vinland de Benoit Pilon.

Un autre film en langue espagnole s’est distingué. Le prix Médiafilm – Robert-Claude Bérubé, qui récompense un film qui se distingue par son apport au progrès humain et à la reconnaissance de valeurs éthiques, sociales et spirituelles, a été octroyé à Los Lobos de Samuel Kishi Leopo. La production suit le parcours d’une mère mexicaine qui arrive aux États-Unis à la recherche d’une vie meilleure avec ses deux jeunes garçons leur promettant de les amener à Disney.

Un court métrage mettant en vedette une Rouynorandienne

Comme une comète d’Ariane Louis-Seize, mettant en vedette la Rouynorandienne Whitney Lafleur a mis la main sur le prix Télébec récompensant le meilleur court ou moyen métrage.

Le jury a notamment souligné la qualité du jeu des acteurs, l’authenticité et le réalisme du film ainsi qu’un dénouement qui ne fait pas dans le cliché pour attribuer ce prix.

L’histoire met en scène une adolescente, Chloé, qui, lors d’une soirée au bord de la mer, se découvre une attirance pour son beau-père.

Autres prix

Le prix animé TVA Abitibi-Témiscamingue a pour sa part été remporté par le français Nicolas Deveaux pour Athleticus : une patinoire pour deux. Son autre titre, Athleticus : luge, a terminé au 2e rang. Le mal du siècle de Catherine Lepage a terminé au 3e rang au niveau des votes.

Les bourses de la relève Desjardins sont allées à L’Apocalyse confortable d’Antoine Girard, un court métrage animé questionnant l’importance d’agir maintenant pour les changements climatiques, et Drought de Mia Salera, un autre court métrage animé où dans un monde apocalyptique où l’eau manque, le personnage tente de trouver cette ressource si précieuse.

Dans le volet d’Espace court, le prix Spira est allé à Regret de Santiago Menghni alors que le prix Télé-Québec a été remporté par Found Me de David Finley.

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média