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Retour11 novembre 2020
Jean-François Vachon - jfvachon@lexismedia.ca
Un projet de 2 millions $ pour le CPE Fleur et Miel
42 places en garderie seront créées dans un nouveau bâtiment
©Patrick Rodrigue - Le Citoyen Rouyn - La Sarre
Les travaux d’agrandissement du CPE Fleur et Miel se sont amorcés cette semaine.
Le Centre de la petite enfance Fleur et Miel a officiellement lancé, dans la semaine du 9 novembre, les travaux d’un agrandissement qui permettra de créer 42 places en garderie. Le projet est évalué à 2 millions $.
«C’est une toute nouvelle construction. Elle ne sera pas rattachée à nos installations situées dans la résidence des filles du Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue», a expliqué la directrice générale du CPE Fleur et Miel, Karine Manseau.
Le Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue a fait don du terrain en retour de la modique somme de 1 $. «C’est vraiment un beau cadeau du Cégep, a fait valoir Mme Manseau. «Cela permettra une meilleure accessibilité à des services de garde de qualité dans notre communauté, et nous sommes heureux de compter sur un partenaire comme le CPE Fleur et Miel», a fait valoir le directeur général de l’établissement collégial, Sylvain Blais.
La Fondation de l’UQAT est aussi partenaire dans ce projet.
Un projet de 2012
Le projet de créer de nouvelles places en garderie était sur la table depuis 2012. «On a vécu toutes sortes de péripéties, mais depuis 18 mois, on a mis les bouchées doubles», a expliqué la directrice générale du CPE.
Les nouvelles installations répondront à toutes les exigences du ministère de la Famille en plus des nouvelles normes en termes de ventilation et de climatisation. «Si tout va bien, on espère ouvrir pour la rentrée scolaire à l’automne 2021. Ces places vont donner un coup de main au manque de places en garderie en région même si ce n’est pas encore suffisant», a souligné Mme Manseau.
Un défi de recrutement
Le défi sera surtout de recruter les éducatrices en garderie, étant donné la pénurie actuelle dans le milieu. «Le rôle des éducatrices est important. On a besoin de ces personnes. Elles sont là pour soutenir le développement des enfants. Je crois que c’est important de valoriser la profession», a soutenu Mme Manseau.
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