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29 novembre 2020

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

Explorer dans un contexte vraiment pas évident

Les sociétés juniors en bien meilleure posture que leurs grandes sœurs majeures

Globex_exploration

©Entreprises minières Globex

Selon l’analyste Richard Schodde, les sociétés juniors sont présentement en bien meilleure posture que les majeures pour créer de la valeur à partir des activités d’exploration.

Alors que les investissements en exploration n’ont vraiment pas été fructueux en 2020, la situation devrait s’améliorer à compter de 2021. Et la réponse devrait venir des sociétés juniors.

Invité à se prononcer sur les tendances du marché dans le cadre du congrès Xplor 2020 de l’Association de l’exploration minière du Québec, Richard Schodde, directeur général de MinEx Consulting, une firme australienne spécialisée dans les conseils stratégiques et économiques pour les sociétés de ressources naturelles, a brossé un portrait peu reluisant des 10 dernières années minières à travers le monde.

«En raison de l’éloignement géographique des camps miniers, il en coûte de plus en plus cher pour explorer, alors que les découvertes significatives se font toujours plus rares, a-t-il exposé. Ainsi, nous sommes passés d’un contexte où les activités créaient de la valeur à un contexte où elles la détruisent. Uniquement au Canada, depuis le début de 2020, pour chaque dollar investi en exploration, on obtient 0,55 $ en création de valeur.»

Pas que du noir

Cependant, tout n’est pas noir dans ce tableau. Depuis 2010, les sociétés juniors ont damé le pion à leurs grandes sœurs majeures et représentent désormais la principale source de découvertes minières. De plus, elles sont actuellement en très bonne santé.

«En ce moment, chaque dollar dépensé par une junior rapporte une valeur de 0,94 $. Ce n’est pas encore la rentabilité, mais c’est très encourageant. Surtout lorsqu’on compare avec les majeures, pour lesquelles chaque dollar rapporte plutôt 0,22 $», a signalé M. Schodde.

Les juniors semblent d’ailleurs avoir la faveur des investisseurs puisqu’en 2020, le financement accordé pour l’exploration à ces sociétés avait atteint deux milliards de dollars, comparativement à un milliard de dollars pour les majeures.

«Si le Canada fait moins bonne figure en ce moment, c’est principalement à cause de la mauvaise performance des majeures, a mentionné Richard Schodde. D’ailleurs, cela ne devrait pas durer. Si on évalue que les dépenses en exploration dans le pays devraient avoir diminué de 11 % à la fin de l’année, principalement à cause des impacts provoqués par la pandémie de COVID-19, la baisse devrait être de 18 % à l’échelle mondiale. De plus, on prévoit qu’à compter de 2021, les investissements canadiens devraient croître de 30 % pour les dix années à venir.»

Commentaires

30 novembre 2020

Alain Théberge

A mon humble avis, la diminution du taux de succès en exploration minière s'explique en partie par les facteurs suivant: La réglementation (+/- 70 permis pour développer une mine) est devenu trop dispendieuse pour le développement de petits projets. Les ressources humaines (prospecteurs, foreurs, géologues, ...) se font de plus en plus rares; l'exploitation offre de meilleures conditions de travail que l'exploration. A chaque année, l'acceptabilité social, la protection de la flore et la faune réduisent le territoire accessible à l'industrie minière.

1 décembre 2020

pierremorissette

superbe photo

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