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30 novembre 2020

Démystifier la violence faite aux femmes, une vidéo à la fois

Le Nid lance une série de capsules éducatives

Violence conjugale

©Dépositphoto

La Maison d’hébergement Le Nid offre des services gratuits et confidentiels, 24 heures sur 24, aux femmes victimes de violence conjugale et à leurs enfants.

La Maison d’hébergement Le Nid de Val-d’Or dévoile une série de capsules vidéos dans le but de démystifier la violence faite aux femmes, afin de mieux comprendre ses causes et conséquences, mais aussi pour permettre à tous de reconnaître les signes de violence conjugale et d’y mettre un terme.

C’est dans le cadre des 12 jours d’action contre les violences faites aux femmes que l’organisme de Val-d’Or a pensé cette initiative. Avec la pandémie, il fallait trouver une nouvelle façon pour sensibiliser la population. 

«Il y a encore beaucoup de préjugés et de méconnaissance concernant la violence faite aux femmes, estime Chantal Lalonde, représentante politique et communautaire pour la Maison d’hébergement Le Nid. En 2020, c’est important de démystifier ces formes de maltraitance et d’apprendre à les reconnaître.» 

Présentées sur la page Facebook de l’organisme, ces capsules mettant en vedette Mme Lalond sont publiées à raison d’une fois par jour depuis le 25 novembre dernier, et ce, jusqu’au 6 décembre prochain. Cela concordera avec le triste anniversaire de la tuerie de Polytechnique de Montréal de 1989, où 14 femmes ont perdu la vie. 

«Ça s’adresse autant aux femmes, pour qu’elles puissent se sortir d’une relation où elles sont victimes de violence, mais aussi pour éviter à d’autres d’en subir, précise la représentante politique et communautaire. De plus, en regardant ces vidéos, on peut plus aisément devenir un allié pour les victimes en apprenant à reconnaître ces comportements et à dénoncer.» 

Une pandémie difficile à surmonter 

Pour les femmes victimes de violence, la pandémie est bien plus éprouvante que pour une bonne partie de la population. Comme celles-ci peuvent s’être retrouvées en télétravail ou carrément sans emploi, elles sont plus que jamais à la merci de leur agresseur. 

«C’est devenu très difficile pour elles d’aller chercher de l’aide, car ces femmes se sont retrouvées (et certaines le sont encore) confinées avec leur agresseur, signale Chantal Lalonde. Déjà qu’elles sont généralement isolées et surveillées, maintenant, c’est pire. Cette situation est très éprouvante pour elles.» 

Chantal Lalonde

©Capture d'écran

Extrait de l’une des capsules de sensibilisation de la Maison d’hébergement Le Nid.

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