«Nous devons prioriser la santé et les personnes vulnérables»

Un plan de relance économique des libéraux qui tarde, selon les bloquistes de la région

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Sébastien Lemire, député d’Abitibi-Témiscamingue.

Le Bloc québécois presse Ottawa de présenter son plan de relance, même si le gouvernement Trudeau a récemment dévoilé une mise à jour économique, en souhaitant de nouvelles mesures concrètes notamment pour soutenir le système de santé, pour protéger les aînés ou encore pour dresser un portrait des dépenses reliées à la COVID-19.

Les députés régionaux Sébastien Lemire et Sylvie Bérubé ont pris la parole, plus tôt cette semaine à la Chambre des communes, pour dénoncer les actions (ou le manque d’actions selon eux) du gouvernement libéral.

Pour le Bloc québécois, il est grand temps que des mesures soient mises en place pour venir au secours des travailleurs de la santé, des aînés, des industries touchées par la COVID-19, mais aussi l’environnement.

«On constate qu’il faudra encore attendre jusqu’au budget pour en savoir davantage sur le plan de relance des libéraux. Le document déposé est beaucoup plus chargé en mesures déjà annoncées qu’en vision d’avenir. Le Bloc Québécois est déçu de cet exercice qui multiplie les dépenses dans des microprogrammes ciblés, mais qui ne confronte pas la réalité», a d’abord déclaré Yves-François Blanchet, chef du Bloc québécois.

«Nous sommes dans une crise de santé publique, nous devons prioriser la santé et les personnes vulnérables» - Yves-François Blanchet, chef du BQ

Soutenir l’économie d’ici

Bien le gouvernement ait annoncé un Programme de crédit pour les secteurs durement touchés par la COVID-19, peu de détails sont connus à ce jour. Pour le Bloc, c’en est assez de mystère, il faut agir.

«Nous sommes au huitième mois de la pandémie et le fédéral nous dit qu’il n’est pas encore prêt à venir en aide au tourisme, à l’hôtellerie, aux arts et à la culture, aux grands événements et plus encore», a souligné Sébastien Lemire, député d’Abitibi-Témiscamingue.

Par ailleurs, le président de la Chambre de commerce et d’industrie de Rouyn-Noranda (CCIRN), David Lecours, considère que «certaines industries ont été beaucoup plus touchées que d’autres et qu’elles sont déjà très endettées. Il leur faut de l’aide sous une forme autre qu’un prêt pour survivre et se sortir dignement de la pandémie.»

Sylvie Bérubé, députée d’Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou.

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