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04 décembre 2020

Des infirmières retraitées prêteront main-forte dans la MRC Abitibi

Points de services en milieu rural du CISSS

Infirmières

©(Archives) - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Des infirmières sortiront de leur retraite pour venir prêter main-forte au CISSS et assurer le retour de certains services en milieu rural dans la MRC Abitibi.

C’est ce qu’a annoncé Caroline Roy, présidente-directrice générale du CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue, lors du point de presse hebdomadaire du 3 décembre, quand elle a été invitée à commenter la sortie des maires de la MRC Abitibi du 30 novembre. Ces derniers, rappelons-le, jugent inacceptables que la réorganisation temporaire des services infirmiers prive leurs citoyens les plus vulnérables de services de proximité pendant trois mois.

«J’ai une bonne nouvelle que j’ai pu confirmer aujourd’hui. Il y a un groupe d’infirmières retraitées qui n’offraient plus de services au sein de notre organisation et qui nous ont témoigné leur intérêt à pouvoir offrir certaines heures, très limitées, pour maintenir une certaine offre dans les points de services de CLSC en milieu rural de la MRC Abitibi. Tout ça va pouvoir se planifier pour répondre à un certain besoin de la population. Ça témoigne bien de la possibilité de mettre en œuvre des solutions quand on se met tout le monde ensemble pour offrir les services à la population avec un moindre impact, malgré la réorganisation temporaire des services», a-t-elle déclaré.

La réorganisation temporaire des services infirmiers sur le territoire régional s’est notamment traduite par le délestage de certains services, notamment en milieu rural, afin de rapatrier 50 infirmières pour éviter des ruptures de services jugés essentiels.

Choix cliniques

La PDG du CISSS a par ailleurs confirmé que les élus n’avaient effectivement pas été consultés dans la préparation de cette réorganisation temporaire. «Nos partenaires, dont les élus, n’ont pas été rencontrés à savoir à quels endroits on allait prendre les infirmières dans l’ensemble de nos services sur le territoire pour alimenter des services essentiels. Comme vous le savez, on était au point de rupture de plusieurs de nos services essentiels au cours des derniers mois, notamment les services d’urgence, les infirmières en CHSLD, et d’autres services. Ils n’ont pas été consultés parce que c’est vraiment un choix clinique de déterminer quels services essentiels on doit préserver pour notre population», a-t-elle fait valoir.

Caroline Roy a précisé qu’elle avait toutefois rencontré les élus par la suite pour leur présenter la situation, tout en prenant l’engagement de faire des réajustements au besoin selon ce qui allait se produire durant la période de trois mois. Elle a aussi réitéré avoir invité les élus à lui faire part d’idées de solutions s’ils en avaient pour réduire les impacts à leur population, notamment pour le transport des personnes vulnérables. Elle entamera une seconde tournée des élus d’ici le temps des Fêtes.

Les services proximité, une priorité

La PDG a aussi insisté sur le caractère temporaire de cette réorganisation. Si elle a reconnu que les services seront peut-être offerts différemment, elle a assuré que les services de proximité en milieu rural seront maintenus.

«C’est important de se le rappeler, parce que les services de proximité pour moi, pour le CISSS et pour le conseil d’administration, c’est une priorité. Ça signifie aussi de maintenir les services dans nos points de services de CLSC en milieu rural. La réorganisation temporaire de trois mois nous permet de regarder au sein de toute l’organisation comment on peut se réorganiser pour utiliser moins d’infirmières, tout en s’assurant de maintenir les services à la population», a conclu Caroline Roy.

 

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