Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Covid-19

Retour

10 décembre 2020

Le CISSS n’envisage pas de mettre Val-d’Or en orange

21 des 26 cas actifs s’y trouvent

COVID

©gracieuseté

Bien que 21 des 26 cas actifs dans la région se trouvent la MRC Vallée-de-l’Or, dont deux nouveaux cas confirmés en date d’hier, le CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue n’envisage pas pour le moment de faire passer ce secteur au palier de préalerte orange.

C’est ce qu’a confirmé Dre Omobola Sobanjo, médecin-conseil à la santé publique, lors du point de presse hebdomadaire sur la situation de la pandémie de COVID-19, le jeudi 10 décembre.

«Oui, nous avons plusieurs cas, voire la majorité de nos cas actifs qui sont à Val-d’Or, mais ils sont reliés à des événements ou des activités. On a eu des éclosions dans un lieu de travail et associées à un autre événement, et les cas que nous avons sont des personnes qui ont eu des contacts étroits. Donc, ça génère beaucoup de cas, mais la situation est sous contrôle. Ce n’est pas une instance où on trouve des cas qui arrivent de partout ou sortent de tous les côtés sans avoir de liens entre eux. Ce qui fait en sorte que nous pensons avoir un bon contrôle de la situation. Donc, la question de placer Val-d’Or sous le palier orange n’est pas sur la table», a-t-elle répondu à la question des journalistes.

Trois nouveaux cas

Quant au bilan épidémiologique du jour, on parle de trois nouveaux cas confirmés dans la dernière journée. Deux de ceux-ci étaient déjà en isolement préventif parce qu’ils avaient eu un contact étroit avec une personne diagnostiquée. Le troisième cas est un résident d’Abitibi-Ouest, mais il a contracté la maladie à l’extérieur de la région et ne rentrera pas avant d’être rétabli.

Publicité

Défiler pour continuer

«Cela porte le nombre total de cas depuis le début de la deuxième vague (22 août) à 118, dont 26 cas actifs. Nous n’avons aucune personne hospitalisée. Nous avons réalisé 1548 tests pour la COVID-19 dans la dernière semaine, ce qui nous a permis de confirmer 20 nouveaux cas. C’est un nombre satisfaisant de dépistages, puisqu’il est en hausse comparativement aux deux dernières semaines (1316 et 1121). Ça nous a permis de trouver plus de cas, parce que dès que nous avons eu des informations, nous avons demandé, invité plus de gens à passer un test de dépistage. Cela nous permet de trouver les personnes positives et de mieux contrôler la situation», a fait valoir Dre Sobanjo.

Intensifier les efforts collectifs

Cette dernière a réitéré une fois de plus l’importance d’intensifier les efforts collectifs pour garder le contrôle sur la pandémie dans la région. Elle a rappelé que le virus peut entrer à tout moment, et comme on a pu le voir, il suffit d’un ou deux cas pour que la propagation se fasse ensuite rapidement dans le milieu.

«Chaque fois que le virus a été importé, c’était par des résidents de la région, et non des résidents d’une autre région. Soit ils revenaient d’un voyage ou ils avaient été exposés ailleurs, et ils ramènent le virus dans la région. C’est notre comportement qui va déterminer ensuite l’étendue de sa transmission au sein de notre communauté. Si nous respectons les mesures sanitaires, c’est-à-dire si on garde une distance d’au moins deux mètres entre les personnes qui n’habitent pas chez nous, si on garde le masque dans les endroits publics, si on se lave les mains assez fréquemment, on va limiter la propagation du virus au sein de notre communauté», a-t-elle insisté.

Vaccination à venir

Interrogée sur les derniers développements en lien avec la vaccination contre la COVID-19, la PDG du CISSS, Caroline Roy, a précisé qu’elle attendait toujours la confirmation du moment où la région allait recevoir ses premières doses du vaccin développé par Pfizer et dans quelle quantité.

«On va s’assurer de faire la vaccination telle que le prévoient les critères, autant au niveau de la distribution du vaccin que de la clientèle ciblée. Nous allons d’abord vacciner les clientèles prioritaires, puisqu’il s’agit d’une vaccination ciblée et non massive. On parle d’abord des personnes résidant dans les CHSLD, puis des travailleurs en CHSLD, les travailleurs de la santé, les résidents dans les différents milieux de vie, et ainsi de suite. On espère avoir complété la vaccination de toute la population à l’automne, soit en septembre ou en octobre prochain», a-t-elle répondu.

 

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média