18 décembre 2020

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©Photo Dominique Fortier - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

«On répond maintenant au critère pour que cette situation change. On a écrit au Ministère là-dessus et on devrait passer à des horaires à l’heure à Malartic», a affirmé Richard Vallée, président du comité vigilance et qualité du conseil d’administration du CISSS, lors de l’assemblée virtuelle du 17 décembre.

La présidente-directrice générale Caroline Roy s’est toutefois montrée plus prudente, en rappelant que le CISSS ne jouait pas un rôle décisionnel dans ce dossier et que la balle demeurait dans le camp du ministère de la Santé.

«C’est une recommandation du CISSS qui appuie un tel changement pour la route de Malartic. On attendra maintenant de voir si ça pourra se concrétiser avec une réponse du Ministère. Mais oui, il y a une correspondance officielle qui a été faite en ce sens», a-t-elle confirmé au conseil d’administration.

Appuyé sur les données

Elle a aussi précisé que cette recommandation n’avait aucun lien avec l’incident médiatisé en septembre dernier, où une personne est décédée d’un arrêt cardio-respiratoire à Rivière-Héva et que l’ambulance est arrivée 27 minutes après l’appel. Pour les horaires de faction, les paramédics attendent les appels à la maison, alors que pour un horaire à l’heure, ils sont toujours dans l’ambulance, ce qui réduit grandement le temps d’intervention.

Caroline Roy a indiqué qu’il s’agissait bien d’une hausse importante de la charge de travail pour cette route d’ambulance. «C’est une recommandation en réelle référence aux données de la dernière année, et c’est une modalité usuelle chaque année pour l’entièreté des routes du territoire. Il y a une analyse des données brutes, qui nous arrivent directement des techniciens paramédics ambulanciers qui complètent l’information sur chacun de leurs déplacements et interventions. C’est transmis directement au Ministère, qui les analyse. On les reçoit nous aussi. Et on a toujours l’opportunité de pouvoir faire des recommandations et c’est ce qu’on a fait cette année pour la route de Malartic», a-t-elle expliqué.