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29 décembre 2020

Jean-François Vachon - jfvachon@lexismedia.ca

Ann-Sophie Fortin: réussir son pari

Du soccer régional au soccer universitaire

Ann-Sophie Fortin

©Gracieuseté - Cégep de l'Abitibi-Témiscamingue/Christian Leduc - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Ann-Sophie Fortin a joué pour les Astrelles du Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue au cours des dernières années.

La joueuse de soccer de Rouyn-Noranda Ann-Sophie Fortin a gagné son pari. Alors qu’elle étudie en ergothérapie à l’Université de Montréal, au début de l’année, elle a appelé l’entraîneur de l’équipe de soccer féminine. Quelques mois plus tard, elle est maintenant membre des Carabins à part entière. 

«Quand j’ai eu ma réponse d’admission, j’ai écrit à l’entraîneur. Comme il n’y avait pas de camp en raison de la pandémie, j’ai été invitée à une des pratiques», a-t-elle expliqué. 

De fil en aiguille, elle a réussi à impressionner le dirigeant. «Quand il m’a annoncé que je faisais partie de l’équipe, ce fut vraiment une grande fierté. Ça fait longtemps que je joue au soccer. Je me rappelle qu’on a déjà joué au PEPS, à Laval, avec le Boréal et que je me disais que ce serait quelque chose que de jouer universitaire. Pour moi, c’est un petit rêve qui devient réalité», a-t-elle confié. 

La jeune athlète n’a pas hésité à tenter sa chance. «Je suis ici pour quatre ans. Je n’avais rien à perdre d’essayer. Si ça n’avait pas marché, j’aurais essayé l’année suivante. Et si ça n’avait pas marché, j’aurais encore essayé», a-t-elle soutenu. 

«J’ai toujours été une personne compétitive. Dans le sport, tu te fixes des objectifs et tu travailles fort pour les atteindre. Quand tu réussis, il y a un beau sentiment de fierté», a-t-elle ajouté. 

Une fierté 

Ann-Sophie Fortin devient ainsi une autre des joueuses de soccer de la région à atteindre le niveau universitaire après Nicolas Théberge, Philippe Chevalier et Anne-Clara Couturier. «Pour moi, c’est une fierté. Je trouve aussi ça plaisant pour notre région. Quand tu vois des Philippe, Nicolas et Anne-Clara qui ont travaillé tellement fort, tu vois que c’est possible. En plus, ce sont de bons modèles», a-t-elle indiqué. 

Il faut dire qu’elle a été, au cours des dernières saisons, une des meilleures buteuses au niveau collégial en soccer intérieur avec les Astrelles du Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue. «Le niveau de jeu universitaire est impressionnant. C’est sûr que c’est une grosse adaptation. Au début, ce fut un peu un choc. Comme les autres joueuses évoluent à ce niveau depuis longtemps, il me reste du chemin à parcourir, mais je me suis sentie bien accueillie», a-t-elle fait savoir. 

La jeune femme a eu l'occasion d'enfiler l’uniforme des Carabins à une reprise. «Au début, avant que Montréal tombe en zone rouge, on a joué au Collège Ahuntsic. Il y avait l’uniforme accroché dans le vestiaire. C’est là que j’ai vu que c’était pour vrai. C’était vraiment un beau feeling», a-t-elle souligné. 

Une année spéciale 

Avant que la pandémie de COVID-19 n’entraîne la fermeture d’à peu près toutes les infrastructures sportives à Montréal, Ann-Sophie Fortin pratiquait de trois à quatre fois par semaine. «Avec la zone rouge, maintenant, on a surtout des entraînements physiques. Le préparateur physique est avec nous sur Zoom et il nous corrige du mieux qu’il le peut. Ce n’est pas optimal, mais c’est au moins ça», a-t-elle mentionné. 

L’étudiante en ergothérapie a cependant hâte de voir la vie reprendre un cours un peu plus normal. «J’ai hâte que tout rouvre. Je n’ai pas encore eu l’occasion d’aller voir les Carabins en football, où je me suis fait dire que c’était quelque chose», a-t-elle exposé. 

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