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31 décembre 2020

Jean-François Vachon - jfvachon@lexismedia.ca

Gabriel Aly Ndiaye: à la poursuite de son rêve

Le jeune boxeur de Rouyn-Noranda rejoindra un sport-études en boxe

Gabriel Aly Ndiaye

©Gracieuseté

Gabriel Aly Ndiaye (à gauche) lors de sa visite de son futur sport-étude à Montréal.

Comme bien des jeunes sportifs de son âge, Gabriel Aly Ndiaye entretient une passion forte pour le sport qu’il pratique. Mais comme beaucoup d’entre eux, en région, les options sont limitées. Le jeune Rouynorandien de 14 ans rejoindra ainsi, l’an prochain, un sport-études en boxe dans la région montréalaise. 

«La boxe, c’est ma passion. Je veux me rendre le plus loin possible. Comme tous les boxeurs, je rêve d’être champion du monde. En région, il n’y a pas tant de boxeurs qui se rendent loin. Pour moi, ce serait une fierté si j’y arrivais», a-t-il mentionné. 

Il faut dire que les opportunités pour se développer en région sont effectivement plutôt minces. «À Rouyn-Noranda, il n’y a pas tant de combats possibles. À Montréal, j’aurais plus d’opportunités pour me développer», a-t-il expliqué. 

Suivre ses rêves 

À Montréal, Gabriel devrait s’entraîner au gym Pound 4 Pound sous la férule de Vincent Auclair. «On a eu l’occasion de visiter l’école et le club avant que tout tombe en zone rouge. Pour être accepté, il fallait que j’aie une moyenne de 70 % et un bon comportement», a-t-il évoqué. 

À 14 ans, le jeune Rouynorandien quittera donc la région pour poursuivre ses rêves. A-t-il un peu peur? «Je suis plus excité. Ce sera un peu un nouveau monde à explorer. Mais je pense que je vais m’en rendre compte quand je vais y être. C’est sûr que ça me fait un peu peur, mais j’envisage ça du bon côté», a-t-il souligné. 

«C’est sûr qu’il va y avoir une adaptation. La coche à monter ne me fait pas peur. Avec ma rigueur et mon talent, je ne crois pas que ce sera un gros problème», a-t-il ajouté. 

Mettre les efforts 

En quatre ans, Gabriel Aly Ndiaye a disputé une dizaine de combats. Ce qui le distingue, c’est le travail qu’il accomplit pour perfectionner son art. «J’ai certains exercices que je fais à la maison. Quand je vais au club, c’est surtout pour du sparring, de la mitaine et des sacs. J’y vais deux fois par semaine. En fait, avec ce que je fais chez moi et au club, je dois m’entraîner cinq à six fois par semaine», a-t-il fait savoir. 

C’est un peu par hasard qu’il a essayé ce sport. «C’est un gars à mon école qui m’avait parlé de la boxe. Je voulais changer de sport. J’étais un peu tanné du soccer. Quand j’ai essayé, j’ai eu un coup de foudre. Je suis tombé en amour avec la boxe», s’est-il remémoré. 

De bons mots 

Pour son entraîneur actuel, André Pellan, il n’y a aucun doute que Gabriel Aly Ndiaye a ce qu’il faut pour réussir. «Le spectacle qu’il procure est de haute qualité et fera les manchettes pour les années à venir», a-t-il prédit. 

Ce qu’il apprécie de son jeune protégé, c’est l’ardeur qu’il met au travail. «Graduellement, il a su s’adapter à des programmes d’entraînement, s’imposer des sacrifices, dépenser son énergie au gym tout en poursuivant son entraînement à la maison. Ses débuts à la boxe amateur lui ont permis d’acquérir une expérience certaine et à son entourage d’ajuster et définir son style», a indiqué André Pellan. 

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