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07 janvier 2021

Jean-François Vachon - jfvachon@lexismedia.ca

L’Abitibi-Témiscamingue en zone rouge

Explosion des cas liés aux rassemblements des Fêtes

COVID-19 éprouvette test analyse

©Photo: Archives

La période des Fêtes a été caractérisée par une flambée des cas de COVID-19 dans la région.

Les rassemblements des Fêtes en Abitibi-Témiscamingue auront coûté cher, alors que la région enregistre en ce moment un nombre record de cas actifs de COVID-19. De plus, à partir du 9 janvier, la région tombera en zone rouge.

L’annonce du passage en zone rouge a été faite par la PDG du CISSSAT, Caroline Roy, lors du point de presse hebdomadaire du 7 janvier. Les nouvelles mesures, qui doivent demeurer en place au moins jusqu’au 8 février, sont nombreuses: plus aucun rassemblement intérieur ou extérieur; sport intérieur interdit sauf quelques exceptions, dont les activités des Huskies et des Foreurs; sport extérieur permis, mais seulement pour les membres d’une même famille; un seul proche aidant par période de 24 heures pour les personnes âgées.

Les nouvelles directives affecteront également les écoles secondaires. En effet, les élèves de secondaire 3, 4 et 5 devront notamment porter le masque en tout temps et se rendront à l’école une journée sur deux.

Notons aussi que seuls les commerces essentiels demeureront ouverts, comme c’était déjà le cas depuis deux semaines. Les salles à manger seront fermées, mais il sera toujours possible pour les restaurants de livrer.

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«Les mesures qui s’appliquaient à l’ensemble du Québec s’appliquent maintenant en région. Pour nous, c’est vraiment un deuxième volet avec le passage en zone rouge», a fait valoir Mme Roy. «La situation n’est vraiment pas jojo. On est vraiment dans le rouge», a ajouté la directrice régionale de santé publique, Dre Lyse Landry.

Flambée des cas

Le nombre de cas confirmés en Abitibi-Témiscamingue a connu une véritable flambée durant les Fêtes, alors qu’en l’espace de trois semaines, du 18 décembre au 7 janvier, pas moins de 151 cas se sont ajoutés au décompte régional.

«Ce qui est problématique, c’est des gens avec des symptômes ont participé, les 23, 24 et 25 décembre, à des rassemblements. Il y a aussi eu de la transmission dans des activités extérieures comme la pêche sur la glace où la distanciation sociale n’a pas été respectée», a souligné la Dre Omobola Sobanjo, médecin conseil en santé publique.

Lors de la première vague, il avait fallu 15 jours après la déclaration des premiers cas pour franchir le cap des 100 cas confirmés. Le rythme avait ensuite fortement ralenti, alors que le cap des 200 cas n’avait été atteint que le 30 septembre. Puis, le 14 décembre, soit deux mois et demi plus tard, le CISSSAT a confirmé l’apparition du 300e cas.

Lors du point de presse hebdomadaire du 7 janvier, la Dre Sobanjo a indiqué que 117 cas de COVID-19 étaient actifs en simultané en date du 6 janvier à 16h, un sommet jamais atteint depuis le début de la pandémie, à la mi-mars 2020. Plus de 400 personnes avaient également dû être placées en isolement préventif en raison d’un contact rapproché avec un ou des individus atteints de la COVID-19.

«On a beaucoup de cas qui concernent tous les membres d’une même famille demeurant à la même adresse. Ils arrivent en grappes. Pour le moment, 20 % de nos cas concernent des jeunes de 0 à 19 ans. Heureusement, seulement 10 % de nos cas touchent les personnes de 60 ans et plus, les plus vulnérables à des complications», a indiqué Dre Sobanjo.

Les gens de l’extérieur

La présence de gens de l’extérieur qui sont venus visiter leur famille durant la période des Fêtes a-t-elle été la principale raison de cette flambée? «Oui et non, a répondu la médecin-conseil en santé publique. Il y a des personnes qui arrivent de l’extérieur, mais il y a aussi eu des rassemblements de plus de six personnes où des gens avec des symptômes ont participé, alors qu’ils auraient dû s’isoler.»

Notons que le CISSS-AT a aussi mis les bouchées doubles dans la dernière semaine. «On a bonifié nos équipes dans les laboratoires, dans les cliniques de dépistage et dans les équipes d’enquête. Le taux de positivité des tests est passé de 1 % à 4,1 %. Il est donc important de respecter les consignes pour qu’on contrôle la transmission», a fait valoir Dre Omobola Sobanjo.

Tests, tests et tests

À cet égard, la PDG du CISSSAT a aussi rappelé l’importance de se présenter dans les cliniques de dépistage. «Le virus de la grippe ne circule pas en ce moment. Donc, si ça ressemble à des symptômes de la grippe, il y a de fortes chances que ce soit la COVID-19. Il faut vous isoler et vous faire tester», a-t-elle lancé.

Malgré la flambée de cas, la situation demeure tout de même sous contrôle dans la région, alors qu’en date du 7 janvier, aucune personne n’était hospitalisée. «L’ensemble des services sont encore en vigueur. Les cliniques médicales sont ouvertes et il est important que vous continuiez vos suivis. Et si vous avez besoin de vous rendre à l’urgence durant les heures de couvre-feu, vous devez le faire. Tout est sécuritaire et on vous attend», a soutenu Caroline Roy.

Premier décès dans la deuxième vague

Le CISSSAT a par ailleurs dû déplorer un premier décès lié à la COVID-19 depuis le début de la deuxième vague (23 août), le 5 janvier.

Peu de détails ont été dévoilés par le CISSSAT par respect pour la famille endeuillée, mais l’organisation a confirmé qu’il s’agissait d’une personne dans la soixantaine qui avait été hospitalisée et qui est décédée de complications liées à la COVID-19. Ce décès porte le total à cinq depuis le début de la pandémie. Le dernier remontait au 4 juin. Il s’agissait alors d’une personne qui avait été hospitalisée hors de la région.

Vaccination en cours

Sur une note positive, la vaccination va bon train dans la région. «On va avoir 1275 doses administrées, alors que 78 % des résidents du CHSLD Pie-XII à Rouyn-Noranda seront vaccinés. À Amos, on parle de 89 % et de 86% à Val-d’Or. On va recevoir, la semaine prochaine, les doses pour couvrir les CHSLD dans les secteurs d’Abitibi-Ouest et du Témiscamingue», a expliqué Dre Landry.

De plus, l’ensemble des employés des CHSLD devraient aussi être vaccinés au cours de la semaine prochaine. La vaccination s’est aussi amorcée dans les résidences de personnes âgées.

(Avec la collaboration de Patrick Rodrigue)

Commentaires

7 janvier 2021

louise gingras

moi je suis asthmatique je fais des pneumonies et des bronchites quand on va avoir la piqure pour nous,jai 59 ans bientot 60 et je travaille dans un commerce essentielle,jai pas ete malade encore jai arrete 6 mois pour prevention et la jai recommence depuis 1 septembre

8 janvier 2021

DENISE NADEAU

je vais prendre ma pré retraite en fin janvier je vais prendre mon chomage mais je ne veux pas la P.C.U que dois je faire merci

8 janvier 2021

stephanie hardy

ma fille a besoin de vêtements et sa presse. Elle est en poussée de croissance et ses pantalons ne lui font plus et les écoles ré-ouvrent. Les commerçants on augmenter leur prix en ligne, LE LINGE EST ESSENTIEL

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