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14 janvier 2021

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

L’agriculture biologique au menu de l’UQAT

Huit ans pour développer dans la région une filière pour les grandes superficies

Station Agroalimentaire

©Lucie Charest - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Les recherches seront principalement réalisées à la Station de recherche en agroalimentaire de l’UQAT à Notre-Dame-du-Nord, au Témiscamingue.

L’UQAT se donne un horizon de huit ans pour développer une véritable filière de l’agriculture biologique sur grandes surfaces en Abitibi-Témiscamingue. Pour ce faire, elle bénéficiera notamment d’un appui de 390 000 $ de la part de la MRC de Témiscamingue pour les trois premières années du projet.

L’annonce a été faite le 14 janvier à la Station de recherche agroalimentaire de l’UQAT à Notre-Dame-du-Nord. «Notre région doit pouvoir bénéficier des éventuelles retombées humaines et économiques de la filière biologique. Ce nouveau projet est significatif, tant pour le développement de connaissances que du secteur agricole de l’Abitibi-Témiscamingue», a fait valoir Manon Champagne, vice-rectrice à l’enseignement, à la recherche et à la création.

À ce jour, une trentaine d’entreprises en Abitibi-Témiscamingue disposent d’une certification biologique dans le secteur des grandes cultures. Le projet de l’UQAT s’inscrit dans la volonté exprimée dans la Politique bioalimentaire 2020-2025 du Québec, laquelle consiste à doubler d’ici 2025 la superficie en production biologique.

Trois phases

Le projet de recherche se déroulera en trois phases. La première, d’une durée de trois ans, consistera principalement à documenter le potentiel d’affaires en agriculture biologique sur le territoire de l’Abitibi-Témiscamingue. Un plan de développement stratégique suivra, puis on élaborera une programmation de recherche axée sur la productivité des grandes cultures biologiques.

La deuxième phase fera appel à un réseau de fermes partenaires pour la réalisation des projets de recherche établis lors de la phase précédente. L’UQAT prévoit que ce vaste chantier devrait déboucher, dans la troisième phase, sur le développement des expertises scientifiques et techniques nécessaires au soutien des entreprises agricoles intéressées à prendre le virage biologique dans le contexte particulier aux sols et au climat de la région.

Coup de pouce important du Témiscamingue

Comme la majorité des recherches initiales seront réalisées sur son territoire, la MRC de Témiscamingue s’est engagée à soutenir financièrement la première phase du projet de l’UQAT, à raison de 390 000 $ pour trois ans. Une somme de 70 000 $ par année proviendra du Fonds régions ruralité – Volet 3, tandis que 180 000 $, eux aussi répartis sur trois ans, sera tirée du Fonds de développement des territoires.

«Le Témiscamingue a identifié les agricultures innovantes, dont la biologique, comme un de ses pôles d’excellence. Une meilleure connaissance et la mise en en valeur de ce potentiel agronomique nous apparaît essentiel. Pour y arriver, nous misons sur notre université régionale, un partenaire majeur», a déclaré Claire Bolduc, préfète de la MRC de Témiscamingue et agronome de formation.

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