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25 janvier 2021

Hospitalisations et COVID-19: la région s’en tire bien

Les groupes vulnérables sont épargnés jusqu'à maintenant

Hospitalisation COVID masque

©gracieuseté

L’Abitibi-Témiscamingue dispose actuellement de 30 lits de courte durée dédiés à la COVID-19 à son centre désigné, à Rouyn-Noranda, et de 15 lits de soins intensifs qui seront rendus disponibles au besoin.

Alors que plusieurs hôpitaux doivent délester des activités en raison de nombreuses hospitalisations liées à la COVID-19, ce n’est pas le cas en Abitibi-Témiscamingue depuis le début de la deuxième vague de la pandémie (23 août). Pourquoi?

C’est la question qui a été posée par une journaliste lors du point de presse hebdomadaire du CISSS sur la situation épidémiologique, le 21 janvier. Même au plus fort de la vague, il y a quelques semaines, avec près de 200 cas actifs sur le territoire, la région n’avait jamais franchi le cap des deux hospitalisations liées au coronavirus. Depuis la semaine du 13 décembre, seulement dix personnes ont été hospitalisées (trois ces derniers jours) sur 378 cas confirmés, dont une seule aux soins intensifs.

«Les hospitalisations sont conséquentes au niveau de soin qui est requis, qui nécessite un plateau hospitalier. C’est donc associé à des complications liées à la maladie. On a des personnes qui ont nécessité une hospitalisation, mais on le voit bien, c’est moindre que ce qui a été constaté ailleurs au Québec. C’est probablement associé à l’état de santé de ces gens-là qui ont contracté la COVID, qui ont pu ne pas développer de complications associées», a d’abord tenté comme réponse la présidente-directrice générale Caroline Roy.

Une perception que partage Dre Omobola Sobanjo, médecin-conseil à la santé publique. «C’est lié au profil des personnes, a-t-elle renchéri. Heureusement, nous n’avons pas eu de cas dans nos RPA (résidences privées pour aînés), sauf pour l’éclosion dans la première vague, ni dans les CHSLD, ni dans les autres milieux de vie des personnes vulnérables. Le nombre de cas que nous avons eus dans les 65 ans et plus est d’environ 10%, alors qu’on voit que c’est le groupe d’âge qui contribue pour 23% des hospitalisations», a-t-elle précisé, saluant le fait que la région était parvenue à bien protéger sa population la plus vulnérable jusqu’à maintenant.

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