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27 janvier 2021

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

Pas de nouvelles stations de mesure autour de la Horne

Une décision injustifiable, selon le Comité ARET

Fonderie_Horne

©Patrick Rodrigue

Le Comité ARET comprend difficilement la décision du ministère de l’Environnement de ne pas installer davantage de stations de mesure des émissions de la Fonderie Horne sur l’ensemble du territoire urbain de Rouyn-Noranda.

Le Comité ARET comprend difficilement la décision du ministère de l’Environnement de ne pas ajouter de stations de mesures des émissions de la Fonderie Horne dans tout le milieu résidentiel de Rouyn-Noranda.

Le 22 décembre 2020, le Comité ARET avait fait parvenir au Ministère une lettre en ce sens, s’appuyant sur les rapports de biosurveillance réalisés par la Direction régionale de santé publique (DSPu-AT), qui confirmait une surexposition à l’arsenic de la population du quartier Notre-Dame, dans le Vieux-Noranda.

Le groupe avait aussi souligné les conclusions d’un autre rapport de la DSPu-AT, celui-là sur la caractérisation préliminaire des sols de la ville. L’étude avait démontré que les émissions de la Fonderie Horne se retrouvaient bien au-delà des limites immédiates du complexe métallurgique. Des contaminants avaient ainsi été identifiés en surface au centre-ville, sur la rive sud du lac Osisko, dans le quartier Sacré-Cœur et dans le secteur du mont Powell.

Des experts mis à contribution…

Le Comité ARET avait donc interpellé la Direction régionale de l’analyse et de l’expertise (DRAE-AT/NDQ) du ministère de l’Environnement pour lui demander de mettre rapidement en place de nouvelles stations de mesure des concentrations ambiantes de métaux, en particulier l’arsenic, et ce, tout autour de la Fonderie Horne et dans l’ensemble du milieu résidentiel de Rouyn-Noranda. Le groupe avait aussi demandé que les outils actuels soient remplacés par un système qui permettrait des mesures en continu.

Dans une lettre datée du 21 janvier 2021, la DRAE-AT/NDQ a fait comprendre de manière laconique que ces demandes n’auraient pas de suite pour le moment. «Sachez que les experts en environnement et en santé sont présentement mis à contribution afin de s’assurer d’un suivi adéquat des émissions de la Fonderie Horne», a-t-on répondu aux demandes du Comité ARET.

…mais dont l’avis manque de suivi?

Les porte-parole du groupe ont été sidérés par cette réponse. «C’est impossible pour eux [les experts] comme pour la population de connaître l’exposition aux contaminants dans l’air en provenance de la Fonderie Horne. Comment peut-on affirmer faire un suivi adéquat sans outils de mesure adéquats?», a interpellé Valérie Fournier, dans un communiqué daté du 27 janvier.

«Comment [les gens du Ministère] peuvent-ils affirmer que des experts en santé et en environnement assurent un suivi adéquat de la situation, alors que, depuis 2004, ceux-ci ne sont pas écoutés et que le Ministère a même permis à la Fonderie Horne d’émettre des dizaines de fois la norme provinciale d’arsenic dans l’air du quartier Notre-Dame, allant à l’encontre de ses propres experts?», a renchéri Mireille Vincelette.

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